Bilan de fin de session parlementaire du député Stéphane Bergeron

communiqué
Bilan de fin de session parlementaire du député Stéphane Bergeron
(Photo : BQ)

Le député fédéral de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a joint sa voix à celle du chef du Bloc Québécois, M. Yves-François Blanchet, qui a dressé le bilan d’une session parlementaire chaotique, principalement en raison des agissements irresponsables des libéraux et des conservateurs, qui cherchaient continuellement à marquer des points politiques plutôt que de travailler dans le meilleur intérêt de la population. «Le Bloc Québécois a été le seul parti à se comporter de manière responsable, notamment en matière d’immigration, de coût de la vie ou encore d’environnement, étant ainsi parfaitement en phase avec les demandes et priorités des Québécoises et Québécois, qui font face à une période d’incertitude liée à l’inflation et au ralentissement économique», de déclarer M. Bergeron.

«Nous avions choisi, cet automne, de baser notre action parlementaire sur le thème ‘‘Responsables!’’ parce que nous constations que les Québécois étaient inquiets devant diverses crises, telles la hausse du coût de la vie et les impacts des changements climatiques vécus cet été. Nous avons choisi d’être en mode solution pour les Québécois plutôt que d’attiser leurs inquiétudes. Nous avons porté les demandes et priorités du Québec dans un Parlement déconnecté des priorités des Québécois et prompt à la partisanerie. Le Bloc a fait ses devoirs. Notre attitude responsable a payé, puisque nos dossiers ont remarquablement avancé et je pense qu’on a effectivement bien fait le travail», a signalé le chef du Bloc Québécois.

«En matière d’immigration, par exemple, nous avons obtenu que la Chambre reconnaisse que les cibles d’immigration devaient être liées à la capacité d’accueil du Québec et qu’il fallait donc revoir les cibles dès 2024. N’oublions pas qu’Ottawa doit aussi 460 millions au Québec pour les demandeurs d’asile. Les gens qui viennent chez nous ont besoin de garderies, de soins et de services et ça ne peut se faire sur le bras du Québec, qui reçoit la moitié des demandeurs d’asile de tout le Canada. Ottawa doit nous rembourser! Un imprévu a marqué la session et c’est la guerre entre Israël et le Hamas. Nous l’avons abordé avec une diplomatie responsable, notamment en déposant un projet de loi pour éliminer l’exemption religieuse pour les propos haineux, et ce, afin de diminuer les tensions que cette guerre a créées au Québec», d’expliquer M. Blanchet.

Économie qui s’essouffle, précarité et crise du logement

Parce que le pouvoir d’achat de la population est mis à rude épreuve et qu’elle n’en peut tout simplement plus de devoir se serrer la ceinture, le Bloc Québécois a rallié l’unanimité de la Chambre pour demander à Ottawa d’en faire davantage pour lutter contre l’insécurité alimentaire qui afflige plus de 800 000 Québécoises et Québécois.

«Les personnes sans abri et les aînés sont particulièrement affectés par les présentes conditions économiques. C’est pourquoi, en matière de logement, nous n’avons eu de cesse de réclamer d’Ottawa qu’il transfère urgemment et sans la moindre condition les 900 millions de dollars qu’il doit au Québec pour permettre de débuter sans tarder les constructions. De nouvelles mesures ont certes été annoncées, mais aucune qui n’entre en vigueur avant 2025, soit dans deux ans! Alors que l’hiver débute, l’urgence de la situation requiert des mesures immédiates! Pour ce qui est des aînés, nous avons remporté une autre victoire, en obtenant de la Chambre des communes qu’elle se prononce en faveur d’une bonification de la pension de la vieillesse, et ce, dès 65 ans, de telle sorte d’éliminer cette injuste distinction entre les personnes âgées entre 65 et 74 ans, et celles de 75 ans et plus. Reste à savoir si le gouvernement restera sourd à cet autre appel de la Chambre des communes…», a renchéri le député de Montarville.

Des entreprises en péril…

Le Bloc Québécois a également fait écho à la demande de l’Assemblée nationale du Québec à l’effet de repousser l’échéance pour le remboursement des prêts liés au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Il a aussi réclamé du gouvernement fédéral qu’il crée un fonds d’urgence de 50 millions de dollars pour aider les médias régionaux et nationaux à traverser la crise qu’ils doivent affronter en raison de la concurrence déloyale que leur livrent les géants du web.

«Dans la circonscription fédérale de Montarville, c’est quelque 100 entreprises qui ont signé la pétition réclamant le report de l’échéance fixée sans pénalité du prêt contracté dans le cadre du CUEC et on ne peut présumer que les PMES touchées sont encore plus nombreuses…Ces entreprises, qui constituent la fibre même de notre tissu économique, sont confrontées à la faillite et méritent plus de flexibilité de la part d’Ottawa. Or, le gouvernement fédéral ne semble toujours pas comprendre qu’il a plus à perdre qu’à gagner en maintenant la ligne dure envers nos PME. Nos médias ont aussi besoin de l’aide d’Ottawa pour assurer leur survie, qui semble plus incertaine que jamais, avec les récentes annonces de suppressions de postes… Il en va non seulement du droit à l’information, mais également de la vitalité de notre démocratie, ce qui requiert le déploiement de mesures énergiques. Ottawa, échaudé par la guérilla que lui livre Meta depuis des mois, semble tétanisé et incapable d’obtenir des compensations suffisantes pour nos médias et autres créateurs de contenus», de s’inquiéter M. Bergeron.

Des occasions ratées au chapitre de l’environnement…

«Alors que se concluait, il y a quelques jours, la COP28 sur le climat, on a pu voir, encore une fois, que les bottines d’Ottawa ne suivent pas ses babines, puisqu’il se fait fort d’appeler à l’action pour lutter contre les changements climatiques… tout en continuant de subventionner grassement l’industrie des hydrocarbures, qui n’en a guère besoin! Le Canada est une pétromonarchie et, malgré tous les efforts qu’il déploie pour tenter de mystifier tout le monde quant à sa véritable nature par rapport aux changements climatiques, il n’y arrive tout simplement pas… Et le NPD, en soutenant aveuglément ce gouvernement, trahit les principes qu’il prétend défendre, si bien que le Bloc Québécois est le seul parti, à Ottawa, qui ne fasse pas exactement le contraire de ce qu’il professe et qui mette de l’avant des propositions sérieuses visant à lutter efficacement contre les changements climatiques et entreprendre enfin le nécessaire virage vert!», a-t-il ajouté.

«À l’aube d’un hiver 2024 qui, entre les hausses du coût de la vie, la pénurie de logements et les faillites anticipées, s’annonce assez difficile sur le plan économique, le gouvernement libéral aura fort à faire pour redresser la barre. Alors que certains partis fédéralistes en sont déjà à rouler des mécaniques en prévision de la prochaine élection, plutôt que de s’employer à faire face aux défis de l’heure, le Bloc Québécois entend continuer à défendre sans relâche les intérêts des Québécoises et Québécois. Et lorsque le Bloc Québécois fait des gains, c’est le Québec qui fait des gains!», de conclure Stéphane Bergeron.

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