Nos médias traditionnels traversent une crise existentielle et il et urgent d’agir, plaide Stéphane Bergeron

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Nos médias traditionnels traversent une crise existentielle et il et urgent d’agir, plaide Stéphane Bergeron
(Photo : Pixabay)

À l’instar de son collègue de Drummond et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Patrimoine canadien, M. Martin Champoux, le député fédéral de Montarville, M. Stéphane Bergeron, s’est dit extrêmement préoccupé par la crise existentielle majeure que traverse présentement l’écosystème médiatique québécois et canadien. Pour répondre à cette crise, le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral de dégager rapidement 50 millions de dollars pour la constitution d’un fonds d’urgence destiné aux médias d’information, ainsi que la rapide tenue d’états généraux sur l’avenir des médias.

Ce fonds d’urgence de 50 millions de dollars proposé par la formation politique souverainiste correspond à la portion, pour trois mois, des revenus estimés suite à la mise en œuvre de la Loi C-18, qui devraient s’élever à près de 200 millions de dollars. «Pourquoi trois mois? Cela correspond à la période depuis laquelle Meta a commencé à bloquer les contenus des médias traditionnels québécois et canadiens. Ces derniers jouent un rôle indispensable pour la vitalité de notre démocratie. Conséquemment, il apparaît non seulement nécessaire, mais aussi tout naturel de débloquer rapidement les sommes requises pour leur venir en aide. Pour eux, il s’agit littéralement d’une question de survie!», a déclaré M. Bergeron.

«La presse est l’incarnation de la victoire des lumières sur l’obscurantisme; du libre arbitre sur la sujétion. L’information, disait le regretté René Lévesque, c’est la liberté. Une population bien informée est une population capable d’exercer son sens critique, de faire des choix éclairés et de contribuer positivement à la vie en société. Depuis l’avènement des géants du web, les revenus publicitaires, qui permettaient de financer le fonctionnement des médias traditionnels, sont en chute libre, si bien qu’ils font face, pour la plupart, à une situation extrêmement précaire. Dès 2019, le Bloc Québécois a tiré la sonnette l’alarme en demandant que l’ensemble des acteurs impliqués se mobilisent pour trouver des solutions à long terme dans le but d’assurer la survie des médias. Malheureusement, cet appel n’a pas été entendu et la situation a continué de s’aggraver…Il est plus que temps de tenir des états généraux, afin que ces solutions émergent enfin», de renchérir le député de Montarville.

«Les journaux, la radio et la télévision sont, en quelque sorte, le reflet de notre société. Face aux géants du web, tels Meta, qui boycottent leurs contenus, plutôt que de leur payer des redevances, nos médias sont engagés dans une lutte inégale. Les législations adoptées par le Parlement doivent être appliquées, les géants du numérique doivent être mis au pas et finalement faire leur part. Le gouvernement, dans l’intervalle, doit faire en sorte que nos médias puissent tenir le coup. Nous faisons face à une crise majeure; nous avons donc le devoir d’agir pour assurer la survie de nos médias et, avec eux, celle d’un pilier fondamental de notre liberté et de notre démocratie…», de conclure Stéphane Bergeron.

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