Un premier Noël à la Maison Véro & Louis de Varennes

Photo de Steve Martin, Initiative de journalisme local
Par Steve Martin, Initiative de journalisme local
Un premier Noël à la Maison Véro & Louis de Varennes
Anne-Marie, qui semble avoir apporté avec elle son lot de sourires, fait partie de ce premier groupe de résidents pour qui la toute première Maison Véro & Louis est aujourd’hui « chez-soi » bien à elle. (Photo : Fondation Véro & Louis)

Maintenant bien installés dans leur nouveau chez-soi, les résidents de la première Maison Véro & Louis et leurs proches auront enfin l’occasion de célébrer le passage à une toute nouvelle étape dans leur vie. Santé !

Au cours des derniers mois, la première Maison Véro & Louis a accueilli ses premiers résidents. Ces derniers se sont installés bien confortablement dans leurs quartiers tout neufs et ont appris à faire connaissance avec de nouveaux colocs ainsi que les membres de l’équipe qui les accompagne au quotidien.

Mais comme on peut s’y attendre, il aura fallu quelques mois pour s’ajuster dans un contexte pandémique et mettre les choses en place afin de bien accueillir les pensionnaires et leurs visiteurs.

C’est pourquoi, après quelques mois d’activité, ce premier temps des Fêtes passé dans la nouvelle demeure fera office, de manière symbolique, de pendaison de la crémaillère pour cette première cohorte d’occupants.

« Effectivement, en raison de la Covid, on n’a pas eu le temps de se voir tous ensemble, admet Louis Morissette, président du conseil d’administration de l’établissement. Nous avons fait certaines activités, des tournages pour un documentaire qui sera diffusé sur Tou.tv et nous avons rencontré les parents, mais de manière séparée. Certains groupes ont aussi eu l’occasion de se voir, mais nous n’avons pas encore été capables de faire quelque chose de plus large. »

Un 5 à 7 festif et touchant

Question de casser la glace plus officiellement, tout ce beau monde va ainsi participer prochainement à un 5 à 7 auquel seront conviés les parents ; une petite fête organisée en gardant en tête, bien entendu, les règles sanitaires, mais également les besoins spécifiques à la routine de chaque résident. Ces derniers ont tous, rappelons-le, un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et sont âgés de plus de 21 ans. 

« La maison est grande, mais on va organiser des sous-bulles, poursuit Louis Morissette. Nous allons nous déplacer et prendre le temps de voir les membres de la famille. Ça va être super touchant. Déjà, quand nous avons tourné le documentaire, les parents nous ont raconté comment ils vivaient la situation. Certains ont eu l’impression, en laissant leurs enfants à la Maison, de couper le cordon. Ils ont vécu à la fois une espèce de soulagement, mais aussi un deuil qui a pu être épouvantable pour certains. »

Au-delà de la culpabilité

Si une chose a pu rassurer les parents ayant éprouvé un certain sentiment de culpabilité après avoir confiés leurs enfants à l’équipe de la Maison Véro & Louis, c’est le sentiment partagé par plusieurs résidents d’avoir maintenant leur propre chez-soi bien à eux.

« Ç’a fait partie de notre post-mortem après l’ouverture de la maison, explique le comédien et producteur. On a beaucoup focussé au départ sur le bien-être des résidents. Nous voulions connaitre leurs habitudes, leur routine de vie. On présumait que, pour les parents, tout allait bien se passer, mais une fois le processus amorcé, ç’a fait partie de nos apprentissages. Certains parents se disaient qu’ils étaient les mieux placés pour savoir comment agir en temps de crise, mais en groupe, tu ne peux pas débarquer à n’importe quel moment pour ne pas déstabiliser l’écosystème. C’est pourquoi ç’a été une étape importante de les rencontrer et de faire un plan de match avec eux. »

Chaussettes recherchent orteils frileux

Comme le financement est au cœur des préoccupations de la Fondation Véro & Louis, qui compte lancer des projets similaires dans d’autres régions du Québec au cours des prochaines années, une nouvelle campagne suit son cours depuis quelques semaines déjà.

En partenariat avec le groupe Jean Coutu, l’organisme invite ceux qui veulent appuyer ses activités (ou être coquettement chaussés) à se procurer ses chaussettes de modèle sport en vente dans l’une des 324 pharmacies du groupe au Québec.

Unies et à motifs, ces chaussettes sont également disponibles sur le site de la Fondation et leur coût varie de 25 $ à 30 $ le paquet.

Pour plus d’informations, visitez le site : fondationverolouis.com

 

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