En été, il y a d’autres virus qu’on doit avoir à l’œil!

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Par Daniel Bastin
En été, il y a d’autres virus qu’on doit avoir à l’œil!
La bonne nouvelle dans le cas du virus du Nil occidental et les virus du sérogroupe Californie, c’est qu’il est relativement simple de se protéger des piqures de moustiques. (Photo : Shutterstock)

L’été est synonyme de nombreuses choses agréables, comme les vacances, les BBQ, les promenades à vélo, les pique-niques, les piscines, les séances de bronzages, etc. Mais la belle saison compte aussi son lot de moins bonnes choses, comme par exemple les piqures de moustiques quand on est en vacances, autour d’un BBQ, en promenade en vélo, en pique-nique, dans la piscine, en train de se faire bronzer, etc.
Ces piqures de moustiques, en plus d’être désagréables, peuvent transmettre aux humains le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Heureusement, pour nous protéger de ces virus, contrairement à la Covid-19, il ne faut pas changer beaucoup nos habitudes pour bien s’en prémunir.
En ce qui concerne le virus du Nil occidental, dans 80 % des cas, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Et dans l’autre 20 %, les signes apparaissent généralement de 2 à 14 jours après la piqûre d’un moustique porteur. Les symptômes bénins les plus fréquents sont maux de tête; fièvre; douleurs musculaires; troubles gastro-intestinaux; rougeurs sur la peau avec boutons; gonflement des ganglions lymphatiques. Il est à noter que moins de 1 % des personnes infectées par le VNO vont développer une forme grave de la maladie entraînant des troubles neurologiques.
Pour ce qui est des virus du sérogroupe Californie, dans la majorité des cas également, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Les signes peuvent apparaitre de 2 à 14 jours après la piqûre du moustique. Les symptômes les plus fréquents sont fièvre et frissons; maux de tête; fatigue; douleur musculaire ou articulaire; nausées parfois accompagnées de vomissements, de douleur abdominale et de diarrhée.
Dans de rares cas, les VSC peuvent causer une infection neurologique grave telle une méningite (infection des enveloppes du cerveau), une encéphalite (inflammation du cerveau) ou une myélite (inflammation de la moelle épinière) pouvant se manifester par des engourdissements ou faiblesses musculaires; de l’hypersensibilité des yeux à la lumière; des troubles visuels; des raideur de la nuque; de l’agitation ou de la confusion.
Se protéger : c’est simple
La bonne nouvelle dans le cas de ces virus, c’est qu’il est relativement simple de se protéger des piqures de moustiques, entre autres en portant des vêtements longs de couleur claire à l’extérieur, surtout durant les périodes d’activité des moustiques; en utilisant un chasse-moustiques; en installant des moustiquaires en bon état sur les portes et les fenêtres de la maison, ainsi que sur la tente et l’abri de camping; en couvrant de filets moustiquaires les poussettes et les parcs pour enfants lorsqu’ils sont à l’extérieur.
Santé Canada précise toutefois qu’il est déconseillé d’utiliser certains produits contre les piqûres d’insectes parce qu’ils ne sont pas très efficaces ou parce que leur effet est de trop courte durée. Ceux-ci incluent notamment les plantes d’intérieur comme le pélargonium odorant ou géranium citronnelle; les pièges qui attirent les moustiques par des odeurs les dispositifs électroniques ou à ultrasons les dispositifs d’électrocution de type « bug zapper »; les produits combinant hydratant pour la peau ou écran solaire et insectifuge; les bracelets, colliers et anneaux de chevilles imprégnés d’insectifuges.
Il faut savoir que plusieurs insectifuges de zone, comme les lanternes et les spirales, sont approuvés au Canada pour éloigner les moustiques dans un périmètre limité. Par contre, ils n’offrent aucune protection contre les piqûres d’insectes. Ajoutons en terminant qu’il est possible de porter en toute sécurité un écran solaire et un insectifuge distincts en même temps. Il faut appliquer d’abord l’écran solaire, puis l’insectifuge.




Mode d’utilisation chez les enfants

• Limitez le nombre d’applications de chasse-moustiques chez les enfants de 12 ans et moins. N’en appliquez pas près de leurs yeux ou de leur bouche, ni sur leurs mains. Pour prévenir les piqûres à la tête ou au visage, appliquez le chasse-moustiques sur le chapeau ou la casquette de votre enfant.
• Ne laissez pas votre enfant s’appliquer lui-même du chasse-moustiques; appliquez-le pour lui.
• Si vous pensez que votre enfant fait une réaction allergique à un chasse-moustiques, lavez-lui la peau et faites immédiatement appel à un médecin.
• Apportez le contenant pour que le médecin sache quel produit vous avez utilisé.
Chasse-moustiques et crème solaire
Si vous désirez vous protéger à la fois du soleil et des moustiques :
• Appliquez d’abord une crème solaire et laissez-la pénétrer, de préférence durant 15 minutes, avant d’appliquer un chasse-moustique. Cela limite l’absorption de l’insectifuge.
• N’utilisez pas de produits qui servent à la fois de chasse-moustiques et de crème solaire, car une crème solaire doit s’appliquer plus généreusement et plus souvent qu’un chasse-moustiques.
(Source : ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec)



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