La paroisse de Sainte-Julie a organisé l’an dernier une première soirée hommage en l’honneur de ceux qui lui ont gracieusement donné leur appui au fil des ans et, à la suite de ce succès, ses responsables ont entrepris de préparer une deuxième activité du genre cet automne.
Les citoyens de la municipalité sont donc conviés le samedi 28 octobre prochain à un souper-bénéfice qui se tiendra à la salle communautaire de Sainte Julie, située au 550, boulevard Saint-Joseph. « Durant la soirée, un hommage sera rendu à monsieur Gabriel Lussier ainsi qu’à son épouse, madame Marie-Blanche Chaperon Lussier, deux paroissiens qui ont toujours soutenu généreusement leur église. Ces personnes sont des bâtisseurs de notre ville et elles ont toujours été à l’écoute des besoins de leur paroisse. Il est maintenant temps d’honorer ces personnes de grandes qualités », a fait savoir le président de l’assemblée de fabrique, Daniel Richard.
Celui-ci a également précisé que le coût du billet sera de 100 $ et un reçu d’impôt de 50 $ à titre de don sera remis. De plus les détenteurs de billet seront admissibles au tirage de trois prix remis durant la soirée, soit un chèque-cadeau d’une valeur de 500 $ de IGA Extra de Sainte-Julie, trois chèques-cadeaux d’une valeur de 75 $ chacun du restaurant Matsiro et deux tablettes Android, une gracieuseté de l’agence de voyages Vasco. Les billets sont en vente au presbytère et auprès des marguilliers de la paroisse.
Un désir de conserver l’église
M. Richard a rappelé que ce souper-bénéfice est l’une des activités de financement du programme de rénovations mis en place par son équipe sur une période de cinq ans. L’installation d’un système d’avertisseur incendie et la reconstruction du « Chemin couvert », c’est-à-dire l’entrée du sous-sol de l’église, font partie du plan d’amélioration pour les prochaines années. L’ensemble de tous ces travaux est évalué à près de 300 000 $.
Cette année, c’est la reconstruction des marches du parvis de l’église qui est la priorité de l’assemblée de fabrique et ces travaux seront entrepris en octobre et novembre, ce qui représente un investissement de plus de 33 000 $.
Le président ajoute que les commerçants de la ville et certains organismes communautaires sont également sollicités pour financer tous ces projets. Il mentionne que plusieurs idées sont aussi en planification à la paroisse de Sainte-Julie, dont l’installation prochaine d’un columbarium au cimetière et les détails seront bientôt connus.
« Au cours de l’été, je me suis promené dans la région des Cantons-de-l’Est et c’est avec un pincement au cœur que j’ai appris que l’église du village d’Eastman fermera ses portes, faute de fonds. C’est vraiment triste ces situations. Nous, le message qu’on donne aux gens, c’est qu’on s’occupe de notre église et on a à cœur de la conserver. On poursuit ce que les bâtisseurs ont fait. Le 28 octobre, c’est un hommage et c’est aussi une façon pour les gens de nous aider dans ce but », de conclure Daniel Richard.
Un peu d’histoire…
La fondation de la paroisse Sainte-Julie de Verchères remonte à 1852. Le premier curé desservant fut l’abbé Maxime Piette, curé de Saint-Bruno, qui eut pour successeur les abbés Joseph Théorêt, J. Camille Daigneault et Jean-Baptiste Jobin.
Cette paroisse est un démembrement de Varennes. Elle était autrefois désignée sous le nom de « Grand Coteau ». La chapelle fut construite avant novembre 1849 sur le terrain donné par Dame Julie Gauthier dit Saint-Germain veuve Lussier.
Peu de gens savent que l’église actuelle construite en 1902 est la deuxième de la paroisse Sainte-Julie. Une chapelle en bois a servi de lieu de culte pendant 53 ans. Encore moins ceux qui peuvent imaginer cette chapelle située de façon perpendiculaire à l’église actuelle, c’est-à-dire parallèle à la rue Principale.
Le 24 octobre 1848, dans son décret érigeant la chapellerie de Saint-Joseph dans la concession du Grand Coteau, Mgr Bourget permet la construction d’une chapelle en bois, au lieu le plus central et le plus commode.
Quelques mois auparavant, un marché était conclu avec le maître-charpentier, de Beloeil, Antoine Provost, à l’effet de construire la charpente de cette chapelle qui doit s’élever sur une fondation en pierre déjà en place.
En novembre, « malgré la dureté des temps et la disette d’argent presque générale », la chapelle, vaste et spacieuse, garnie de bons planchers peut être employée convenablement au culte. (Mention de source : Unité pastorale de l’est de la Montagne)