Sainte-Julie est porte-parole de la Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

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Par Daniel Bastin
Sainte-Julie est porte-parole de la Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

Sa floraison coûte annuellement 157 millions de dollars en soins de santé

La Ville de Sainte-Julie a été choisie pour être porte-parole de la 6e édition de la Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe de poux de l’Association pulmonaire du Québec et invite toutes les municipalités de la province à y participer activement. Cette plante d’apparence inoffensive cause beaucoup d’inconfort auprès de 17,5 % de la population et on estime que sa floraison au mois d’août coûte chaque année pas moins de 157 millions de dollars en soins de santé.

« Cela fait plus d’un an que nous avons demandé à Sainte-Julie d’être la ville hôte de cette campagne parce que c’est une municipalité qui croit beaucoup à l’environnement », a expliqué la directrice de l’Association pulmonaire du Québec, Dominique Massie, lors de la conférence de presse du 13 juin dernier.

La mairesse Suzanne Roy a accepté au nom de la Ville d’être porte-parole de cette sixième édition et elle a fait parvenir aux maires des 1 133 municipalités et MRC du Québec une lettre leur demandant d’organiser des activités de sensibilisation et d’arrachage de cette plante nuisible.

Mme Roy veut revenir à la charge auprès de ses collègues avant le mois d’août,  c’est-à-dire avant la floraison de l’herbe à poux alors que s’envolent dans les airs des millions de grains de pollen. Elle entend également sensibiliser la population de Sainte-Julie par le biais de son mot de la mairesse envoyé régulièrement à ses 6 600 abonnés.

Symptômes

L’herbe à poux pousse facilement dans les sols pauvres et mal entretenus comme les terrains vagues, les bords de trottoirs, les voies ferrées, etc. Elle cause de l’inconfort chez un Québécois sur six environ et elle provoque chez certains de multiples réactions, dont irritation du nez, picotement de l’arrière-gorge, éternuements à répétition, yeux enflés et larmoyants, congestion des sinus, toux rauque, allant jusqu’à l’asthme chronique.

Mme Massie rappelle que les problèmes respiratoires sont la première cause d’hospitalisation au Québec et que la floraison de l’herbe à poux accentue les problèmes respiratoires de plusieurs personnes, allant jusqu’à causer la mort dans certains cas plus graves.

Une fois que l’on a détecté l’herbe à poux, le moyen le plus simple de s’en débarrasser est de l’arracher puisqu’elle a un système racinaire peu développé et elle ne présente aucun danger au toucher. Il faut le faire toutefois en juin ou en juillet au plus tard, c’est-à-dire avant la floraison en août. Il ne faut pas la confondre avec l’herbe à puce puisque le contact de celle-ci avec la peau provoque des démangeaisons cutanées.

Deux volets

Le plan d’action à Sainte-Julie comporte deux volets, soit une campagne de sensibilisation ainsi qu’une opération d’arrachage et de coupe intensive. La première campagne a déjà débuté lors de la Fête au Vieux-Village, le 10 juin dernier, alors des bénévoles de l’Association pulmonaire du Québec ont informé la population sur les méfaits de cette herbe. Une telle opération aura également lieu lors de la Journée de la famille, le 8 septembre prochain.

Les enfants qui fréquenteront les camps de jour à l’école secondaire du Grand-Coteau et du Tourne-Vent recevront la visite d’animateurs de l’organisme qui leur apprendront à reconnaître cette plante néfaste et à l’arracher dès que possible. La ville organisera de plus, comme en 2010, une activité d’arrachage au parc Desrochers, en collaboration avec les jeunes de la Coopérative de services jeunesse.

La mairesse a donc lancé un appel à tous les citoyens de sa ville et des municipalités voisines, les enjoignant à poser un geste de santé publique et à arracher les plants dès qu’on les reconnait.

 

 

 

 

 

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