Hausse de 12,2 % des victimes de fraudes en 2 ans en Montérégie

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Par Daniel Bastin
Hausse de 12,2 % des victimes de fraudes en 2 ans en Montérégie
(Photo : ADPQ)

Le 17 avril, l’Association des directeurs de police (ADPQ) a présenté des statistiques concernant les fraudes au Québec et les données indiquent qu’en 2023, près de 37 000 Québécois ont été victimes de fraudes, soit une augmentation de 15 % sur deux ans, alors qu’elle est de 12,2 % pendant la même période en Montérégie.

« Les fraudes les plus fréquentes au Québec sont celles impliquant l’utilisation frauduleuse de cartes de service, les ordinateurs et le vol d’identité. Ces catégories englobent notamment les fraudes impliquant les faux représentants, les fraudes de type grands-parents et les fraudes amoureuses », a expliqué le représentant de l’ADPQ et chef de police de l’agglomération de Longueuil, Patrick Bélanger.

Il a précisé que les régions où les fraudeurs ont fait le plus de victimes en 2023 sont Montréal, la Montérégie et la Capitale Nationale. En Montérégie plus précisément, on a dénombré 4 999 victimes en 2021, 5 161 en 2022 et 5 609 en 2023. M. Bélanger a ajouté que ces données ne couvrent pas l’ensemble des services policiers, mais elles incluent les chiffres de la Sûreté du Québec. Par conséquent, ces chiffres sont très conservateurs et ne prennent pas en compte les victimes qui ne portent pas plainte.

Les régions qui ont connu les plus fortes hausses de 2022 à 2023, soit sur un an, sont Laval et la Mauricie avec 20 % d’augmentation, suivies par le Centre-du-Québec avec 17 % et Montréal avec 11 %. C’est en Mauricie que la plus forte hausse sur deux ans a été enregistrée, soit 64 %, suivi du Centre-du Québec (30 %), de Montréal (21 %) et du Saguenay-Lac-Saint-Jean (19 %).

Selon le Centre antifraude du Canada, en date du 31 mars 2024, c’est-à-dire en trois mois, les Québécois se sont fait subtiliser plus de trois millions de dollars.

« Nous désirions rendre publics ces chiffres afin de souligner l’importance de la transparence et de la sensibilisation face à cette problématique croissante. Nous sommes convaincus que pour colmater cette brèche, tous les acteurs de la société doivent travailler ensemble, que soient les policiers, les institutions bancaires, les médias et même les influenceurs sur les réseaux sociaux », a conclu Didier Deramond, directeur général de l’ADPQ.




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