Le rêve des Oscars prend fin pour la Julievilloise Justine Martin

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Par Daniel Bastin
Le rêve des Oscars prend fin pour la Julievilloise Justine Martin
(Photo : Courtoisie)

 

Oasis raconte l’histoire de jumeaux à l’aube de l’adolescence qui voient leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance.
Une partie du tournage s’est effectué à Sainte-Julie.

L’Académie des arts et des sciences du cinéma a annoncé le 23 janvier dernier les finalistes dans toutes les catégories en vue de la prestigieuse cérémonie des Oscars en mars et le court métrage documentaire Oasis de la Julievilloise Justine Martin n’a pas été retenu.

« Face à l’annonce, nous avions de l’espoir c’est certain, mais nous sommes vraiment fiers du chemin parcouru, puisqu’Oasis était un premier film et le simple fait de se rendre à la «Short List» était un rêve en soi », a fait savoir la cinéaste qui participe cette fois au réputé Festival du film de Sundance, en Utah.

« Je suis en paix avec tout ça et surtout très reconnaissante de tout le soutien et les encouragements de notre communauté depuis le début, ça me touche beaucoup et je suis bien motivée à retomber dans la création pour les projets et aventures qui suivront », a-t-elle ajouté.

Rappelons à ce sujet que l’œuvre de la Julievilloise de 25 ans a connu un parcours impressionnant. Après une première mondiale au Festival du nouveau cinéma de Montréal, Oasis a été sélectionné dans plus de 65 festivals au cours de la dernière année, en remportant pas moins de 15 prix. Il a entre autres été remarqué à différents événements internationaux réputés du film documentaire, dont ceux d’Amsterdam en Hollande, de Leipzig en Allemagne et de Clermont-Ferrand en France.

Oasis raconte l’histoire de jumeaux à l’aube de l’adolescence qui voient leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance. « J’étais leur gardienne quand j’étais plus jeune, nous habitions dans le même quartier à Sainte-Julie et ça m’a permis d’avoir un lien de confiance avec eux. Je les ai vus grandir pendant des années et je m’intéressais tout particulièrement à la fine ligne entre l’enfance et l’adolescence », avait-elle précisé en entrevue avec La Relève, en soulignant que certaines scènes ont été tournées à Sainte-Julie et d’autres à un chalet des Laurentides.

Justine Martin n’aurait jamais pensé que son premier film réalisé à la sortie de l’université l’amènerait si loin, mais jusqu’à présent son film l’a fait voyager à New York, Los Angeles, San Francisco, Palm Springs, Amsterdam, ainsi qu’en France et en Pologne.

Pour sa part, un autre film québécois Invincible est officiellement nommé dans la catégorie du meilleur court métrage de fiction avec quatre autres finalistes, dont La merveilleuse histoire d’Henry Sugar, de Wes Anderson avec Benedict Cumberbatch et Ben Kingsley.




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