Jusqu’à 500 cerfs pourraient être abattus au cours des prochains mois dans les parcs Nationaux des Iles de Boucherville et du Mont Saint-Bruno.
La surpopulation des bêtes dans les deux parcs justifierait l’abattage d’autant de bêtes.
Contrairement à la Ville de Longueuil qui dit se fier à la science pour éliminer une centaine de cerfs dans le parc Michel-Chartrand en utilisant des archers et des flèches, la Sépaq s’appuie aussi de des expertises reconnues pour privilégier l’utilisation d’arme à feu, pour tuer les cerfs. La SPPAQ évoque la dégradation du milieu naturel en raison du broutage excessif, la raréfaction de certaines espèces végétales et animales, les risques accrus de propagation de la maladie de Lyme et les collisions routières pour justifier l’opération.
Selon Simon Boivin, responsable des relations avec les médias de la SEPAQ, actuellement on compterait 25 cerfs au km2 à Saint-Bruno pour un total de 335 bêtes et jusqu’à 40 cerfs au km2 soit un total 436 cerfs, dans le parc des Iles de Boucherville alors que les deux parcs devraient ne compter que 5 à 10 bêtes seulement au kilomètres carrés.
Autorisé par le ministère de l’Environnement, de la lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs l’abattage se fera donc par arme à feu pour des raisons de bien-être. L’opération a été confiée à une entreprise québécoise de spécialistes expérimentés en contrôle de la population. Une fois abattues, les bêtes seront confiées à des bouchers qui remettront la viande de cerf à des banques alimentaires.
La date exacte du début de l’opération n’a pas encore été précisée mais le porte-parole de la SEPAQ a précisé que celle-ci se tiendrait sur plusieurs jours, avant le mois de mai prochain. Les parcs seront alors fermés à la population pour éviter tout incident.