Terrains pour une nouvelle école : le choix est restreint

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Par Diane Lapointe
Terrains pour une nouvelle école : le choix est restreint
Le maire Jean Martel

Le maire Jean Martel est catégorique : le choix de terrains pour construire de nouvelles écoles est très restreint à Boucherville, et ce, principalement en raison du règlement de contrôle intérimaire (RCI) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui vise à protéger les milieux naturels à potentiel écologique.
Répondant à une question d’un citoyen, M. Martel a expliqué que le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) a refusé de construire l’école sur le terrain vacant situé à l’intersection De Normandie et de Mortagne proposé par la Ville, car il comporte des milieux humides et des espèces menacées. « C’est un secteur sensible et le gouvernement fédéral pourrait même adopter un décret pour y empêcher tout développement, comme il l’a fait à LaPrairie. »
Les villes ont l’obligation de céder gratuitement des terrains pour la construction d’écoles ou encore d’exproprier à leurs frais des terrains qui sont remis aux centres de services scolaires (CSS). La loi 40 accorde deux ans aux villes et aux CSS pour négocier la cession de terrain.
« Si nous ne parvenons à nous entendre sur le choix du site d’ici à l’automne 2023, le CSSP pourra choisir le terrain, et il pourrait même décider d’y construire une école de 32 classes comme il l’avait initialement prévu. Nous avons présentement une opportunité d’influencer les choses », poursuit le maire.
Rappelons qu’à l’automne 2020, le CSSP avait annoncé son intention d’agrandir l’école Pierre-Boucher, soit de doubler sa superficie. La Ville avait alors pris position, et avait signifié au CSSP qu’elle favorisait la construction de deux nouvelles écoles à échelle humaine et de proximité plutôt qu’une seule et grande école primaire.
« Pas mon premier choix »
Également questionnée par les citoyens, la conseillère municipale du quartier, Jacqueline Boubane, a avoué que l’emplacement de l’école au parc de Normandie n’était pas son premier choix, mais qu’elle n’était pas la seule à décider, précisant aussi qu’il y a des parents du secteur qui sont contents.
Les conseillers Raouf Absi et Magalie Queval ont pour leur part déclaré qu’il fallait surtout penser au bien-être des enfants dans ce dossier.
Une assemblée de consultation sera tenue en mars.




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