Maladie de Lyme : Sainte-Julie en zone rouge, Saint-Amable et Contrecœur en secteur jaune

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Par Daniel Bastin
Maladie de Lyme : Sainte-Julie en zone rouge, Saint-Amable et Contrecœur en secteur jaune
La carte du Centre d’expertise et de référence en santé publique indique que Sainte-Julie est dans une zone rouge (à risque significatif), alors que Saint-Amable et Contrecœur sont dans un secteur jaune, c'est-à-dire à risque présent. (Photo : Shutterstock)

Sainte-Julie est dans la zone rouge en ce qui concerne la Covid-19, comme l’ensemble des municipalités de la Montérégie, mais elle est également dans une zone rouge pour ce qui est des risques de contracter la maladie de Lyme.
Ces deux éléments ont un certain lien entre eux, car, avec les mesures de confinement partiel, le nombre de personnes qui font des marches de santé a connu une augmentation notable depuis l’annonce des 28 jours de restrictions en octobre. Or, certaines d’entre elles vont circuler dans les sentiers aux abords du mont Saint-Bruno ou dans les secteurs boisés et c’est à ces endroits que les risques sont plus élevés de se faire piquer par une tique infectée.
Heureusement, une des principales recommandations pour éviter cette situation est d’exposer le moins possible sa peau à l’air libre, ce qui est beaucoup plus facile par temps automnal que lors de la chaude saison estivale.
Il faut savoir à ce sujet que les tiques ne sautent pas, ne volent pas et ne se laissent pas tomber d’une surface en hauteur, par exemple, une branche. Elles peuvent cependant s’agripper au marcheur ou à l’animal de compagnie lorsqu’ils sont en contact avec des végétaux dans les forêts, les boisés et les herbes hautes.
En date du 8 octobre dernier, la province comptait 207 cas recensés, dont une cinquantaine en Montérégie. La carte du Centre d’expertise et de référence en santé publique indique que Sainte-Julie est dans une zone rouge (à risque significatif), alors que Saint-Amable et Contrecœur sont dans une zone jaune, c’est-à-dire à risque présent.
Notons que, depuis 2011, on observe une forte progression du nombre de cas de maladie de Lyme déclarés aux autorités de santé publique du Québec ainsi qu’une augmentation de la proportion de personnes ayant acquis leur infection dans la province. Cette proportion est passée d’environ 50 % en 2013 à 76 % en 2019. De plus, si l’on comptait 125 cas en 2014, on en a répertorié pas moins de 500 en 2019.


Symptômes


Les symptômes de la maladie de Lyme peuvent varier d’une personne à l’autre. Il faut surveiller leur apparition, car il est important que la maladie soit détectée et traitée rapidement. Les premiers symptômes de la maladie de Lyme apparaissent généralement entre 3 et 30 jours après la piqûre d’une tique porteuse de la bactérie. Le signe le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Elle apparaît à l’endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc. Elle se situe parfois à des endroits difficiles à voir, comme l’arrière des genoux, le bas des fesses ou du dos, le cuir chevelu, l’arrière des oreilles, les sourcils, le nombril ou entre les orteils. La rougeur est présente dans 60 à 80 % des cas d’infection, mais elle n’est pas toujours remarquée. Elle est présente au moins 48 heures et s’étend rapidement pour atteindre plus de 5 centimètres. La rougeur peut être en forme d’anneau ou de cible. Elle est parfois très pâle et elle peut avoir des contours mal délimités. Plusieurs personnes présentent aussi de la fatigue, de la fièvre et des courbatures. Si la maladie n’est pas détectée et traitée rapidement, la bactérie peut se disperser dans le sang et entraîner d’autres symptômes, qui surviennent dans les semaines et les mois suivant la piqûre. Ces symptômes peuvent, par exemple, être les suivants : apparition de plusieurs rougeurs qui s’étendent sur la peau, avec peu ou pas de douleur ou de démangeaison; paralysie du visage, engourdissement d’un membre, douleur à la nuque, maux de tête importants; enflure peu douloureuse à une ou plusieurs articulations; douleur à la poitrine, palpitations ou étourdissements. Notons également que si la maladie n’a pas été détectée et traitée rapidement, elle peut causer par exemple des problèmes aux articulations; des problèmes cardiaques; des problèmes neurologiques. (Source : MSSS)


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