C’est un accord sous le signe de la collaboration qui a été officialisé aujourd’hui alors que la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, en présence de maires ou de représentants des villes liées, soit Boucherville, Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert, de même que le maire de Varennes et président de la Société d’Économie Mixte de l’Est de la Couronne Sud (SÉMECS), Martin Damphousse, ont annoncé une entente pour le traitement des matières résiduelles organiques de ce territoire. À titre d’actionnaires de la SÉMECS, les maires des villes des MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youville et de Rouville étaient présents à Longueuil pour saluer la bonne nouvelle.
« Avec cet accord, l’agglomération de Longueuil se dote d’une solution qui permettra la récupération des résidus organiques de l’ensemble de nos citoyens, tout en respectant la capacité de payer des contribuables. Ce sont donc des centaines de milliers de tonnes de matières qui seront ainsi revalorisées; un geste concret pour protéger l’environnement », s’est réjouie la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.
« Dans une ère où la population souhaite davantage de mesures concrètes pour protéger l’environnement, notre association s’inscrit parfaitement dans cette logique. Le traitement des matières organiques de l’agglomération de Longueuil contribuera davantage à réduire l’émission de gaz à effet de serre par l’entremise d’une optimisation de la production de biogaz, une énergie verte. Cette entente mutuellement gagnante est un modèle exemplaire de mobilisation d’une région qui souhaite s’inscrire dans la voie du développement durable », a ajouté le maire de Varennes et président de la SÉMECS, Martin Damphousse.
Cette convention vient couronner plusieurs mois de travail afin de trouver une solution pour permettre le traitement des matières organiques des villes de l’agglomération, incluant notamment des études pour la construction d’une usine de biométhanisation sur le territoire. Après analyse, la possibilité de conclure un accord avec la SÉMECS, une société d’économie mixte alliant gouvernance publique et expertise privée, a été explorée. En plus de comporter d’importantes économies pour Longueuil et son agglomération, cette entente prévoit que la SÉMECS pourra bénéficier des retombées positives de la croissance et de la diversification de ses activités issues de cette nouvelle collaboration. L’entente a été recommandée par le comité exécutif d’agglomération lors de sa séance du 30 janvier dernier et sera présentée pour adoption lors de la séance du conseil de l’agglomération de Longueuil, le 21 février prochain.
L’entente en détail
D’une durée de 40 ans, l’entente prévoit un investissement de près de 44 M$ pour l’agrandissement des installations actuelles de la SÉMECS situées à Varennes. Ce projet est admissible à un financement gouvernemental.
L’expansion prévue à la convention devrait être complétée en 2023, date d’entrée en vigueur de l’entente. Il sera toutefois possible pour les villes de Boucherville, Brossard, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert d’envoyer progressivement leurs résidus décomposables au centre de traitement des matières organiques dès la signature de l’entente. L’agrandissement permettra à la SÉMECS, qui traite actuellement les résidus domestiques de 27 municipalités de la Montérégie, d’accueillir les matières des 426 000 résidents sur le territoire de l’agglomération de Longueuil, soit près du double de la population qu’elle dessert actuellement.
« Cette nouvelle entente démontre une fois de plus tout ce que notre région peut accomplir quand elle travaille main dans la main », a conclu Sylvie Parent.
Pour en apprendre davantage sur cette entente pour le traitement des matières organiques et pour en connaître plus sur la biométhanisation, visitez le longueuil.quebec/biomethanisation.