Selon le plus récent palmarès du magazine MoneySense, Sainte-Julie est l’une des meilleures villes au Canada pour élever des enfants en 2017.
Se basant sur des critères comme l’accessibilité à un médecin de famille et aux services des loisirs, le revenu familial, le taux de chômage, l’accès à la propriété, entre autres, le palmarès de la publication entièrement électronique indique que Sainte-Julie est au 24e rang des meilleures villes au Canada pour les familles désirant élever leurs enfants et au 18e rang à l’échelle de la province. Les jeunes seraient d’ailleurs en grand nombre sur le territoire julievillois puisqu’on indique que les moins de 15 ans constitueraient 20,6 % de la population.
Sa voisine, Varennes, fait également partie du classement alors qu’elle occupe le 60e rang au Canada sur un total de 100 villes retenues. Il est à noter que les villes québécoises font très bonne figure puisqu’elles monopolisent les six premières places au palmarès où trône la ville de Saint-Bruno-de-Montarville.
Il faut souligner qu’au classement général des meilleures villes où il fait bon vivre dans l’ensemble du pays, Sainte-Julie occupe le 77e rang, devant sa voisine Beloeil au 78e échelon, alors que Varennes est en 157e place, suivie de Saint-Amable au 212e rang, dans un classement qui recense au total 400 municipalités à l’échelle canadienne.
Les forces des villes
Les forces de Sainte-Julie, selon le magazine, sont le transport collectif, l’accès à la propriété qui est relativement abordable et le bas taux de criminalité, puisqu’on dénombre seulement 2 610 crimes par tranche de 100 000 habitants. Le taux de chômage est aussi très bas, soit 2,5 % selon les données colligées par les responsables de la publication, alors qu’il est de 6,2 % à l’échelle régionale.
On précise notamment que le revenu médian par ménage est de 96 500 $ et la valeur moyenne des propriétés est de 351 974 $. On compterait deux médecins par 1 000 personnes à Sainte-Julie et 5,8 % de la population utilise le transport collectif sur une base régulière.
À Varennes, c’est la robustesse de l’économie qui est l’une des forces de la ville selon MoneySense, avec son taux de chômage de seulement 3,4 %, suivi par le prix abordable des maisons et son service de transport collectif. Le revenu médian par ménage dans la municipalité est de 89 857 $ et la valeur moyenne des propriétés est de 319 908 $. On compterait aussi deux médecins par 1 000 personnes à Varennes et 5,7 % de la population prend régulièrement le transport collectif. Le taux de criminalité quant à lui est de 4 110 crimes par tranche de 100 000 habitants.
Du côté de Saint-Amable, c’est l’accès à la propriété qui joue principalement en sa faveur puisque les maisons sont évaluées en moyenne à 261 248 $, tandis que le revenu médian par ménage est de 87 407 $. Le taux de chômage finalement est de 3,9 %, alors qu’il y aurait deux médecins par 1 000 résidents.