Les collectionneurs de radios d’autrefois tiennent une exposition au Centre multifonctionnel de Boucherville

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Par Daniel Hart
Les collectionneurs de radios d’autrefois tiennent une exposition au Centre multifonctionnel de Boucherville

À l’occasion de son 20e anniversaire d’existence, la Société québécoise de collectionneurs de radios anciens a tenu son exposition annuelle à Boucherville.

L’événement s’est déroulé le samedi 13 juin dernier au Centre multifonctionnel Francine-Gadbois. Les exposants ont présenté un large éventail des modèles de radios produits depuis les années ’20 jusqu’aux années ’70. Le rétro côtoyait le « vintage ». Les amateurs d’antiquités étaient en terrain connu et les visiteurs ont fait de belles trouvailles.

Sur une note historique, les premiers appareils sur le marché avaient une sonorité plutôt discutable en raison de la technologie de l’époque. À l’apparition de la haute-fidélité dans les années ’30, la qualité sonore s’est améliorée. Le progrès technologique a conduit à l’arrivée des radios à lampes de luxe durant la seconde moitié de cette décennie. Plus tard, au début des années ’60, le marché fut envahi par les petits appareils à transistors. Les premières radios de ce type, datant de 1959, valent aujourd’hui très cher même si leur qualité sonore laisse à désirer.

L’évolution des appareils radiophoniques au fil des décennies passionne les collectionneurs. Ceux-ci se sont regroupés en association dans le but de mieux se connaître et de participer à des ateliers au cours desquels ils échangent de l’information et leur savoir-faire sur les techniques de restauration et améliorent leurs connaissances sur l’électronique. La transmission du patrimoine de la radio ancienne leur tient à cœur.

Des gens de tous les groupes d’âge s’intéressent aux radios d’autrefois. Cet intérêt se manifeste pour différentes raisons en passant par les souvenirs d’enfance jusqu’à l’aspect technique de ces appareils. D’autres sont attirés par l’esthétique de ces objets du quotidien. En moyenne, un collectionneur détient une cinquantaine de modèles. Certains en possèdent jusqu’à une centaine. Il s’agit d’un investissement à risque, car les valeurs peuvent varier de temps à autre.

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