L’OSDL brille de tous ses feux à l’ouverture du Festival Classica

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Par Daniel Hart
L’OSDL brille de tous ses feux à l’ouverture du Festival Classica

Mémorable soirée mercredi dernier lors de l’ouverture du Festival Classica à Longueuil.

L’OSDL dirigé par le chef Marc David a livré une performance digne de mention à la cocathédrale Saint-Antoine. Quatre chanteurs solistes et le choeur ponctuel de Robert Ingari se sont joints aux musiciens pour ce concert unique présenté devant une église comble.

Le programme ne comptait que deux pièces sans interruption, la Messe du couronnement, de Mozart et la Grand-Messe, de Gilles Vigneault. Dans le cas de la première, il s’agit de la plus connue des messes écrites par le célèbre compositeur. Dans son ensemble, la prestation a été remarquable. Maestro David a conduit les musiciens et le choeur avec fougue et passion. Le temps fort de cette partie du concert fut sans nul doute l’interprétation tout en nuances de l’Agnus Dei par la soprano Pascale Beaudin. Une livraison d’une grande sensibilité. Le public était suspendu à ses lèvres.

L’aria de soprano de l’Agnus Dei est une des plus célèbres mélodies de l’œuvre religieuse de Mozart. Il fut également utilisé dans l’air «Dove sono» de la Comtesse au cœur des Noces de Figaro. L’assistance a chaudement applaudi tous ceux qui étaient sur scène.

La Grand-Messe de Gilles Vigneault, une oeuvre écrite avec la collaboration de Bruno Fecteau, son directeur musical, a une histoire très particulière. Elle mijotait dans la tête de Vigneault depuis plus d’une quarantaine d’années. Elle a été jouée en public pour la première fois à l’automne 2008 pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec et à de nombreuses reprises depuis ce temps.

Cette messe comporte 11 parties relativement courtes qui s’enchaînent les unes une après les autres. L’Ouverture installe l’atmosphère. Puis, les choristes masculins proposent une partie au son velouté qui fait place ensuite à l’ensemble du choeur et aux chanteurs solistes.

Le Kyrie met en valeur des cordes mélodieuses qui entrent progressivement. La section Alleluia aura une résonance vaguement inspirée du folklore dans sa rythmique. Ave Maria, Sanctus, Pater Noster et Agnus Dei se suivent en une belle harmonie. L’avant-dernière partie, Domine, non sum dignus au ton intimiste plonge l’assistance dans une atmosphère médiévale avec l’utilisation d’un luth dans l’orchestre. Musiciens, choristes et solistes terminent le tout en beauté en exprimant  :  « Allez vivre en paix sur la Terre », un message toujours d’actualité.

Ce magnifique concert apprécié de tous s’est terminé par une ovation. Le public est rentré à la maison l’âme en paix.

 

 

 

 

 

 

 

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