Les méfaits sur les vitres de voiture se perpétuent à Boucherville

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
Les méfaits sur les vitres de voiture se perpétuent à Boucherville

Depuis une quinzaine de mois, des inconnus munis de fusil à air comprimé visent des vitres arrière de véhicules utilitaires sport ou de fourgonnettes familiales garés dans des entrées résidentielles à Boucherville sans raison apparente, au grand dam des propriétaires.

Ces méfaits gratuits se déroulent durant les fins de semaine, en début de nuit. Le fléau s’accentue sans que personne aperçoive les malfaiteurs. Les citoyens subissent ces désagréments et les conséquences qui s’y rattachent.

À ce jour, le Service de police de l’agglomération a enregistré quelque 90 cas de ce type de crime contre la propriété. Dans 95 % de ces cas, il s’agit de vitres arrière qui sont brisées. Parfois, les vandales s’en prennent aux vitres des portières des véhicules lorsqu’ils commettent leur délit.

Pendant longtemps, le stratagème s’est concentré dans le secteur situé autour des rues Samuel-De Champlain et Jacques-Cartier. Toutefois, depuis le début de l’année, des résidents de tous les quartiers de Boucherville ont connu ce type de mésaventure. « Le phénomène s’est élargi sur l’ensemble du territoire de la municipalité », confirme l’agent Martin Simard, de la police de Longueuil. Une équipe d’enquêteurs se penche sur ce dossier, mais n’a aucune piste sérieuse pour le moment. D’ailleurs, depuis la semaine dernière, le Service de police offre une récompense de 1000 $ pour des informations qui conduiront à arrêter les responsables de ces bris.

« Nous croyons qu’une récompense peut aider à délier des langues », estime M. Simard. Pour l’heure, les policiers ne soupçonnent personne en particulier dans cette affaire. S’agit-il de l’œuvre d’un seul ou de plusieurs individus? Le mystère le plus complet plane puisqu’il n’y a aucun indice sérieux qui permettrait d’identifier les responsables.

Les enquêteurs soulèvent l’hypothèque que les malfaiteurs circulent à bord d’une voiture, ralentissent ou s’arrêtent brièvement pour tirer du pistolet et repartent sans crier gare aussitôt leur méfait commis. En septembre dernier, la police avait déjà répertorié une soixantaine de cas. Huit mois plus tard, une trentaine se sont ajoutés. Un résident a été victime sept fois de ces mauvais coups. La quiétude dans son quartier en est affectée.

 

 

 

 

Partager cet article