Budget 2019: pas de hausse du compte de taxes à Varennes

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Par Daniel Bastin
Budget 2019: pas de hausse du compte de taxes à Varennes
Le nouveau rôle triennal d’évaluation a fait grimper la valeur moyenne des maisons à Varennes, soit de 322 400 $ à 341 600 $. Afin de compenser cette hausse, la Ville a ajusté à la baisse les différents taux de taxes.

Lors de la présentation du budget 2019, le maire de Varennes, Martin Damphousse, a fait part des engagements du conseil municipal à l’endroit des citoyens, soit : aucune augmentation du compte de taxes résidentielles; début du processus de revitalisation du centre-ville; modernisation des bâtiments municipaux; poursuite des initiatives liées au concept de Ville intelligente; embellissement des quartiers, des parcs et des plateaux d’activités.
En ce qui concerne le compte de taxes du propriétaire varennois, celui-ci ne devrait pas subir de hausse en 2019. Le nouveau rôle triennal d’évaluation a fait grimper la valeur moyenne des maisons à Varennes, celle-ci passant de 322 400 $ selon l’ancien rôle, à 341 600 $. Afin de compenser cette majoration, la Ville a ajusté à la baisse les différents taux de taxes, ce qui fait que le compte général de taxes foncières reste le même qu’en 2018, soit 1 861 $.
Du côté des taxes de services, elles demeureront les mêmes au total pour une maison unifamiliale moyenne, soit 513 $. Toutefois, on observe une baisse pour l’eau (de 130 $ à 79 $); l’assainissement des eaux usées passe de 58 $ à 95 $ en 2019, alors que la taxe de service pour les matières résiduelles grimpe légèrement, soit de 225 $ à 239 $. Quant au Fonds pour la réfection du réseau de voirie municipale, il demeure à 100 $. Au final, ces hausses et ces baisses s’annulent.
Un des graphiques de la présentation indique pour sa part que la valeur de la résidence moyenne à Varennes a augmenté de 70 % en 10 ans, soit de 200 290 $ en 2009 à 341 600 $ en 2019, alors que le compte de taxes moyen a observé une progression de 16 % durant la même période (de 2 038 $ à 2 374 $).
On remarque une situation pour le moins exceptionnelle du côté de la répartition des revenus puisque les taxes foncières du secteur non résidentiel (53 %) dépassent celles du résidentiel (47 %). Au cours des cinq dernières années, le pourcentage des revenus de taxation provenant du secteur résidentiel n’a pas cessé de baisser, alors que celui du non résidentiel est en hausse constante. En 2018, ils étaient à égalité et, en 2019, on voit que les deux poursuivent leur progression dans des directions opposées.
La croissance des revenus de taxes dans le Novoparc se poursuit et s’élève à près de 4 millions de dollars en 2019. Toutefois, il est important de noter qu’à cela s’ajoute celle du secteur des terrains de l’ancienne usine de Pétromont, car les revenus de taxation atteignent près de 1,7 million de dollars en 2019, alors qu’ils étaient à environ 250 000 $ en 2018.

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