Sécurité ferroviaire Rive-Sud veut rencontrer le ministre Marc Garneau

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Par Daniel Hart
Sécurité ferroviaire Rive-Sud veut rencontrer le ministre Marc Garneau

À la suite du dépôt à la Chambre des communes par le député de Montarville, Michel Picard, d’une pétition de plus de 5800 signataires réclamant entre autres un moratoire sur le transport par train du pétrole des sables bitumineux sur le tronçon Saint-Lambert/Sorel-Tracy et la relocalisation de la voie du CN hors des zones peuplées, l’organisme Sécurité Rive-Sud a reçu une réponse par lettre du ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, sur  ces points sensibles.

«Étant donné la nature commerciale du domaine ferroviaire, les relocalisations de voies ferrées et la construction de voies de contournement sont des questions qui sont généralement traitées plus efficacement par des discussions entre le chemin de fer et les gouvernements municipaux et provinciaux», soutient dans sa correspondance le ministre Garneau.

Cette réponse soulève des questionnements auprès des responsables de la pétition. «Notre comité prévoit demander une rencontre avec le ministre des Transports afin qu’il clarifie sa pensée à ce sujet; nous voulons connaître son interprétation car cela soulève le point du financement du contournement de la voie ferrée», fait savoir le porte-parole de l’organisme, François Beaulne, ancien député de la circonscription de Marguerite-d’Youville. Précisons que le transport ferroviaire est une responsabilité de juridiction fédérale. M. Beaulne rappelle que dans le dossier de Lac-Mégantic, le gouvernement fédéral a étudié le coût d’une voie de contournement de la voie ferrée qui passait par le centre-ville de cette municipalité.

Rapport

Au sujet du rapport du comité technique sur la sécurité ferroviaire déposé récemment par les Villes faisant partie du tronçon Saint-Lambert/Sorel Tracy, Sécurité ferroviaire Rive-Sud est demeurée sur son appétit puisque la relocalisation de la voie ferrée là où ce serait possible de le faire ne fait pas partie des recommandations retenues.

L’organisme souhaiterait une étude pré-faisabilité qui mènerait éventuellement à une étude de faisabilité pour déterminer un tracé et connaître les coûts d’un tel projet. «Les différents partenaires – le fédéral, le CN et les autres paliers à des degrés moindres – pourraient se partager les coûts d’une telle étude. Nous souhaitons une approche de collaboration avec le CN plutôt que d’affrontement», ajoute le porte-parole de Sécurité ferroviaire Rive-Sud.

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