Près de 9 M$ pour le Laboratoire de micro et nanofabrication d’envergure internationale à Varennes

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Par Daniel Bastin
Près de 9 M$ pour le Laboratoire de micro et nanofabrication d’envergure internationale à Varennes
Une des nouvelles acquisitions du LNM à Varennes permettra de produire des nanostructures dans les matériaux avec une résolution mille fois plus petite que la largeur d'un cheveu! (Photo : INRS)

Le Laboratoire de micro et nanofabrication (LMN) situé à Varennes a acquis en seulement 20 ans une réputation internationale grâce à des découvertes qui ont eu des retombées scientifiques et technologiques dans les secteurs du biomédical, de l’aérospatial et du transport intelligent. Ce centre de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a récemment obtenu d’une subvention de 8,78 M$ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) afin de renforcer ses installations scientifiques de pointe.
Ce financement permettra donc au LMN de rester à l’avant-garde de la recherche sur les matériaux avancés et les nanodispositifs tout en renforçant, à long terme, son leadership à l’échelle internationale dans le domaine de la nanofabrication, a précisé le responsable scientifique, Mohamed Chaker, professeur de l’INRS et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en plasmas appliqués aux technologies de micro et de nanofabrication.
« Avec cette somme, nous ferons l’acquisition de deux nouveaux appareils exceptionnels qui permettront aux chercheuses et aux chercheurs de l’INRS ainsi qu’à leurs partenaires universitaires et industriels de saisir diverses occasions d’innovations scientifiques et technologiques », a-t-il expliqué.
Le premier instrument qui a été acquis par le Laboratoire est le Hard X-ray Photoelectron Spectroscopy (HAXPES), un spectromètre à la fine pointe de la technologie qui permet d’analyser la surface des matériaux et les couches sous-jacentes « comme jamais auparavant, ouvrant ainsi de nouveaux champs de recherche avec des matériaux avancés ».
Le second appareil est un système de lithographie par faisceau d’électrons de très haute performance. Grâce à sa résolution, sa précision et sa vitesse d’écriture exceptionnelles, il permettra de produire des nanostructures dans les matériaux avec une résolution mille fois plus petite que la largeur d’un cheveu!
« En ce moment, nous avons huit projets actifs qui profitent d’un financement de la FCI », a ajouté la directrice scientifique de l’INRS, Pascale Champagne. « Cela représente 45 M$. Pour le laboratoire du professeur Chaker, la mise à niveau des installations est un moyen de demeurer compétitif, tant sur le plan des technologies que sur la mise à niveau des compétences. C’est aussi une excellente nouvelle pour la formation de personnel hautement qualifié en recherche dans ce secteur. L’accès à des appareils de pointe permet aux chercheuses et chercheurs du Québec de se démarquer dans leurs travaux. »

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