Des « papas 2.0 »!

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Des « papas 2.0 »!
Florian Desperrier, Maxime Kennedy et Thomas Raybaud. (Photo : Denis Germain - Le Reflet)
Stéphane Laramée, qui est père de quatre enfants de 3 à 19 ans. Ce

La paternité est partout et elle peut prendre différents visages, en plus de s’exprimer de mille et une façons de nos jours. Un constat s’impose néanmoins: elle est en constante évolution depuis des années et c’est tout le monde qui ressort gagnant de cette transformation, comme en témoignent trois papas dans la quarantaine rencontrés par Le Reflet en vue de la fête des Pères.

« Personnellement, je dirais que c’est de loin mon plus grand rôle dans la vie! Tu éduques des enfants, tu bâtis une nouvelle génération. C’est ce qu’on a de plus riche comme société. Donc, on a un rôle qui est important à jouer et on doit le prendre au sérieux », a avoué Maxime Kennedy, de Candiac, papa de deux filles de 8 et 10 ans, lorsqu’on lui a demandé ce que représente pour lui la paternité. On ne reçoit pas de guide par la poste. (…) Je pense qu’au final, c’est juste tout le temps de faire de son mieux puis d’y aller avec son cœur. »

« Non, il n’y a pas de guide, a renchéri Thomas Raybaud, père de deux garçons de 9 et 12 ans, de Candiac également. Déjà avec nos propres enfants, ce sont des comportements, des façons de réfléchir complètement distinctes, alors il faut s’adapter, se renouveler constamment, puis, ils grandissent et on grandit avec eux, on s’adapte aux nouveaux défis qu’ils ont. »

Cette évolution est particulièrement marquée lorsqu’on compare avec la génération précédente, a fait valoir leur ami Florian Desperrier, papa d’un garçon de 6 ans et d’une fille de 9 ans, de Montréal. « Nos pères viennent d’une génération où ils passaient beaucoup de temps au travail, puis c’est sûr qu’ils passaient peu de temps avec nous, mais pour eux, ils complétaient vraiment leur rôle de père dans le sens où ils suffisaient à nos besoins. C’était leur façon à eux d’être un bon papa. (…) Il y a une belle évolution, une belle transition, de beaux changements en ce moment. »

Une nouvelle vision

La vision qu’ils ont de la paternité a aussi changé, selon eux, tel que l’a expliqué Thomas. « Parfois, on entend des phrases qui me font tiquer, comme « C’est important que tu aides la maman… » Je ne l’aide pas : on a fait des enfants à deux, on partage la job à deux. Je ne suis pas un support à la maman; on va se supporter, oui, mais l’un l’autre. On n’est plus rendus là, mais il y a encore du chemin à faire. »

L’importance de la paternité les a même amenés à fonder un organisme appelé Les SuPères héros avec un quatrième papa, Stéphane Laramée, qui a quatre enfants de 3 à 19 ans. Ce groupe prône entre autres la paternité positive, l’importance de passer du temps avec ses enfants et l’échange entre pères. Une grande journée d’activités aura d’ailleurs lieu le 22 juin à la Base de plein air de Saint-Constant, la Course des SuPères héros. « C’est beaucoup d’organisation, mais on fait ça pour que les familles vivent de beaux souvenirs qui resteront longtemps », a conclu Maxime.

Et un « papa 2.0 » adore créer des souvenirs pour ceux qu’il aime!














Partager cet article