Enerkem ferme son usine à Edmonton, mais le projet de Varennes suit son cours

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Par Daniel Bastin
Enerkem ferme son usine à Edmonton, mais le projet de Varennes suit son cours
En 2025, Recyclage Carbone Varennes devrait traiter 200 000 tonnes de matières résiduelles annuellement pour en faire 125 millions de litres de biocarburants par année. (Photo : Enerkem)

Enerkem a annoncé à la fin janvier la fermeture de son usine de démonstration située à Edmonton, car elle avait atteint son objectif principal de réaliser la mise à l’échelle commerciale de la technologie d’Enerkem. L’entreprise a toutefois fait savoir que cette fermeture n’affecte pas son projet de Varennes qui est toujours en cours de construction.

La directrice des communications corporatives, Amélie Desrosiers, a précisé que l’expérience acquise en Alberta a permis à deux autres projets qui utiliseront cette technologie de voir le jour, soit Recyclage Carbone Varennes (RCV), et un autre à Tarragone, en Espagne.

Mme Desrosiers a rappelé que le procédé thermochimique d’Enerkem fait l’objet de plus d’une centaine de brevets. Il permettra le recyclage du carbone et de l’hydrogène contenus dans les matières résiduelles non recyclables ainsi que la biomasse forestière résiduelle qui est actuellement mise à l’enfouissement ou brûlée.

Recyclage Carbone Varennes devrait traiter 200 000 tonnes de matières résiduelles annuellement pour en faire 125 millions de litres de biocarburants par année, alors que la production devrait débuter à la fin de 2025.

Les travaux progressent sur le chantier de Varennes, situé du côté du fleuve, près de l’usine de Greenfield Global. La deuxième phase des travaux, soit celle de la construction de l’électrolyseur, est en cours.
Le projet, qui représente un investissement de plus de 1 milliard de dollars canadiens, est mené par un groupe de partenaires incluant Shell, Suncor et Proman, avec l’appui des deux paliers de gouvernement. Le fédéral a déjà annoncé une contribution financière de 285 millions de dollars par l’entremise de la Banque de l’infrastructure du Canada, et Québec investit 365 millions de dollars sous différentes formes.













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