L’Aéroport Montréal Saint-Hubert ne devrait pas être plus bruyant à l’ouverture du nouveau terminal

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Par Diane Lapointe
L’Aéroport Montréal Saint-Hubert ne devrait pas être plus bruyant à l’ouverture du nouveau terminal
Essentiellement, le rapport acoustique prévoit une réduction de 20% de l’impact sonore de l’aéroport à l’ouverture du terminal. Cela s’explique par le type d’avions admissibles qui sont les plus silencieux sur le marché.

L’Aéroport Montréal Saint-Hubert a rendu publiques les études acoustiques et son approche pour la gestion du climat sonore. Cette démarche fait suite à un travail avec des experts externes et le groupe de travail sur le Développement durable et le Climat sonore issu de la Table de développement YHU.
Avant d’arriver à cette étape, il aura fallu attendre la composition des horaires de vols et les types d’aéronefs qui seront utilisés à l’ouverture du terminal en 2025, explique l’Aéroport dans un communiqué de presse. « De plus, sur le plan technologique, un arrimage entre l’aéroport et les données de NavCanada étaient nécessaires. »
« Nous sommes heureux d’annoncer que le projet de développement de YHU ne produira pas plus de nuisance sonore. En fait, suite aux récentes mesures annoncées par l’autorité aéroportuaire, les experts externes projettent une réduction de l’impact sonore de 20% pour 2025. Cette amélioration projetée du climat sonore est le résultat de notre politique stricte sur la qualité des aéronefs de nos partenaires, d’une réorganisation de nos opérations et des démarches destinées visant l’interdiction des vols de nuit bruyants », a annoncé Yanic Roy, président-directeur général de l’Aéroport Montréal Saint-Hubert.
« La gestion du climat sonore futur s’appuie sur une série de composantes, dont l’élément central repose sur l’implantation prochaine de la solution technologique WebTrack qui permettra une plus grande transparence sur les activités aériennes de l’aéroport et une méthode efficiente de gestion des plaintes et d’analyse des données. »
« Avec WebTrack, nous pourrons obtenir un grand niveau de précision dans les données et dans l’analyse des plaintes, ce qui nous permettra d’agir efficacement pour mitiger l’impact sonore de l’aéroport. Nous pourrons même, si cela s’avère nécessaire, installer des sonomètres aux endroits stratégiques. Au final, le Comité consultatif climat sonore pourra prendre de meilleures décisions. » a précisé M. Yanic Roy.
« En plus des rapports d’experts et de la solution WebTrack, YHU entend travailler étroitement avec les membres de la Table YHU et redynamiser le Comité climat sonore afin que celui-ci puisse agir proactivement sur la base des données recueillies par WebTrack. Les analyses acoustiques seront mises à jour périodiquement afin de fournir davantage d’intelligence de données et d’apprécier l’évolution des activités. En fonction des besoins, l’installation de sonomètres fera également partie de l’approche afin de valider des situations problématiques et d’évaluer l’efficacité des mesures de mitigation. »

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