Nature-Action Québec (NAQ) a de grands objectifs à la suite de l’octroi d’une aide financière provinciale d’un montant historique de 144,1 M$ accordée à Conservation de la nature Canada (CNC) et ses partenaires, les organismes de conservation. Ce financement constitue un véritable levier pour NAQ qui compte parmi ses plus importants projets la conservation et la protection du mont Saint-Bruno.
« Cette annonce du gouvernement provincial est historique! C’est une très bonne nouvelle pour les groupes de conservation qui pourront continuer leurs efforts de collaboration des dernières années sur le terrain. Le plus récent rapport du Projet de partenariat pour les milieux naturels fait état de la capacité de ces organismes qui ont protégé à perpétuité plus de 8 000 hectares supplémentaires avec plus de 60 municipalités sur une courte période de trois ans! », a précisé Pascal Bigras, directeur général de Nature-Action Québec.
Rappelons dans ce dossier que NAQ est partenaire de la Coalition des Montérégiennes et collabore activement avec les organismes locaux et les municipalités pour à la mise en œuvre de leurs plans de conservation, dont le mont Saint-Bruno, qui est particulièrement affecté par les pressions exercées par l’étalement urbain et le surbroutage de la flore par les cerfs de Virginie.
En avril, la Coalition a dévoilé un plan de conservation qui vise à protéger, restaurer et connecter d’ici 2027 chacune des 10 collines montérégiennes. Pour y arriver, elle a ciblé une trentaine d’actions à réaliser dans le mont Saint-Bruno. Parmi ces dernières, il est question de continuer de faire valoir l’importance et l’urgence d’ajouter le terrain de la Défense nationale au parc national du Mont-Saint-Bruno.
Aussi, parmi ces actions, il y a : élaborer d’un plan d’action pour le contrôle des cerfs de Virginie, protéger légalement 100 acres de milieux naturels et concerter les organismes environnementaux et les municipalités afin de prioriser les forêts et les milieux humides.
Finalement, la Coalition veut sensibiliser les propriétaires aux bonnes pratiques et à la valeur écologique des milieux naturels qui se trouvent sur leur terrain. Elle entend mobiliser les municipalités afin d’exiger un plan de fermeture éventuelle de la Carrière DLJ, située au cœur de la montagne.