Patrimoine religieux de Varennes: deux conférences en septembre

communiqué
Patrimoine religieux de Varennes: deux conférences en septembre
Mélanie Grondin, une des conférencières. (Photo : Courtoisie)

Des visites guidées et une conférence auront lieu au cours de la deuxième fin de semaine de septembre à la basilique Sainte-Anne de Varennes, dans le cadre des Journées du Patrimoine religieux.

Les visites guidées se dérouleront le vendredi 8 septembre et le dimanche 10 septembre, de 13h à 16h. Le samedi 9 septembre, à 13h30, à la basilique, Mélanie Grondin donnera une conférence sur l’œuvre de Guido Nincheri qui a décoré cette église à la fin des années 20. Cette année, la paroisse souligne le travail de ce grand artiste dont on célèbre le 50e anniversaire de son décès.
Mélanie Grondin est une écrivaine, réviseure et traductrice résidant sur la Rive-Sud de Montréal. Elle détient une maîtrise en Études médiévales de l’Université de Leeds, au Royaume-Uni et est l’auteure du livre The Art and Passion of Guido Nincheri.
Journées de la culture : sous le thème de la collectivité
Le vendredi 29 septembre, pour les Journées de la Culture, Sr Nicole Fournier donnera une conférence intitulée Marguerite d’Youville pleinement intégrée dans sa collectivité. Cette activité aura lieu au sanctuaire Sainte-Marguerite-d’Youville, à 13h30.
Sr Nicole Fournier, Sœur Grise de Montréal, a dirigé l’Accueil Bonneau pendant près de 20 ans. Elle présentera le portrait d’une femme en avance sur son temps, une inspiratrice et une pionnière en services sociaux.

À partir de 1747, Marguerite d’Youville a administré l’Hôpital général, un hospice, qui accueillait une centaine de personnes dans le besoin : femmes monoparentales, aîné(es), handicapés, orphelins, sans-abris.

Un thème employé aujourd’hui pouvant être relié à la collectivité et au travail de Marguerite d’Youville est celui de l’EMPOWERMENT. L’œuvre de Marguerite d’Youville est remarquable et moderne car elle a su redonner de la dignité aux gens qu’elle et ses compagnes ont accueillis. Les Sœurs Grises ne donnaient pas que des soins et de la nourriture mais permettaient à toutes les personnes accueillies de travailler dans la mesure de leurs capacités : couture, broderie, fabrication de chandelles, préparation du tabac, fabrication de bière d’épinette, travaux pour les armées du roi ou fabrication de vêtements liturgiques. Les gens se sentaient ainsi utiles et pleinement intégrés à la collectivité.


Information : Louise Girard, 450-652-6976 l.girard@sanctuaireyouvile.ca

Partager cet article