La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent rappelle que, depuis le 20 juillet, les gens peuvent déplacer en toute légalité en trottinette électrique ou sur tout autre petit véhicule motorisé sans habitacle.
Le service de police a précisé qu’un nouveau projet pilote a été récemment annoncé par le gouvernement du Québec permettant désormais l’utilisation de la trottinette électrique sur les routes et pistes cyclables du Québec dont la limite de vitesse est d’au plus 50 km/h. Ce projet déployé sur trois ans a pour objectif d’évaluer si la trottinette électrique peut s’intégrer de façon sécuritaire à la circulation routière et cycliste.
Il est donc maintenant possible de circuler légalement avec sa propre trottinette électrique ou celles qui sont offertes en libre-service. Par contre, quelques restrictions s’appliquent, car la trottinette doit avoir une puissance maximale de 500 watts; des roues d’un diamètre minimal de 190 mm; une masse maximale de 36 kg; des réflecteurs et des phares blancs à l’avant et rouges à l’arrière et elle doit être limitée à une vitesse de 25 km/h électroniquement.
Il est à noter que les règles de circulation sont les mêmes que pour les cyclistes à quelques exceptions près puisque l’âge minimal est de 14 ans, le port du casque est obligatoire et il n’est pas possible d’avoir de passager. La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent souligne qu’une amende minimale de 100$ s’applique si l’utilisateur ne respecte pas l’une de ces règles, montant auquel s’ajoutent les frais judiciaires.
On explique également que la trottinette électrique est un véhicule à moteur au sens du Code criminel puisqu’il est propulsé par tout moyen autre que la force musculaire et l’utilisateur peut donc écoper d’une accusation s’il conduit une trottinette électrique après avoir consommé de l’alcool ou de la drogue ou s’il la conduit dangereusement.