Le marché de Montréal montre des signes clairs de reprise de l’activité en mai

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Le marché de Montréal montre des signes clairs de reprise de l’activité en mai
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de mai 2023. (Photo : Shutterstock)

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de mai 2023. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Montréal se chiffraient à 4 428 en mai 2023. Il s’agit d’une baisse sensiblement plus limitée qu’au cours des derniers mois, soient 393 transactions de moins (-8 %) par rapport à la même période l’an dernier.
Il faut remonter en 2015 pour observer un niveau de ventes similaires pour un mois de mai, en excluant le mois de mai 2020 qui fut exceptionnellement bas en raison de la pandémie. « Le mois de mai marque un clair retour des acheteurs sur le marché encouragés par la stabilisation des taux d’intérêt et des prix. D’un autre côté, les propriétaires sont plus enclins à afficher leur propriété à des prix plus conformes aux récentes ventes de propriétés comparables, dans un contexte de stabilisation et même récupération des prix », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
« Le marché de l’île de Montréal enregistre une étonnante performance avec une baisse des ventes de seulement 5 % par rapport à l’année passée. De plus, seul un léger recul des prix est désormais observable par rapport au sommet de l’an dernier. Ceci reflète un regain d’intérêt pour les opportunités offertes sur ce marché. Ainsi, le marché de l’ile de Montréal est plus équilibré et son potentiel d’appréciation à plus long terme demeure tangible avec le regain des flux migratoires internationaux et interprovinciaux. Tout ceci, en dépit de coûts de financement qui seront durablement moins avantageux qu’au cours des dernières années. »

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