Grève des fonctionnaires : les contribuables ne peuvent se permettre les revendications de l’AFPC

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Grève des fonctionnaires : les contribuables ne peuvent se permettre les revendications de l’AFPC
La Fédération canadienne des contribuables tient à rappeler au gouvernement fédéral que les contribuables n'ont pas les moyens d'assumer les revendications de l'Alliance de la fonction publique du Canada, qui leur coûteraient 9,3 milliards de dollars sur trois ans.

La Fédération canadienne des contribuables tient à rappeler au gouvernement fédéral que les contribuables n’ont pas les moyens d’assumer les revendications de l’Alliance de la fonction publique du Canada, qui leur coûteraient 9,3 milliards de dollars sur trois ans. « Les contribuables n’ont tout simplement pas les moyens de payer pour les demandes de l’AFPC », a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec pour la FCC. «Les familles et les travailleurs qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts n’ont pas des milliards de plus à payer pour les demandes complètement exagérées des centrales syndicales ». Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a transmis à la FCC les revendications de l’AFPC, tant pour les augmentations salariales que les avantages non salariaux. L’AFPC demande des augmentations de rémunération allant jusqu’à 47 % sur trois ans. « L’estimé optimiste du coût des revendications salariales de l’AFPC et d’autres propositions d’indemnisations (ex. augmentation des taux d’heures supplémentaires, élargissement des dispositions relatives aux congés) s’élève à 3,1 milliards de dollars par année, tous les ans», selon le Secrétariat du Conseil du Trésor. «Sur trois ans, cela représenterait un coût de 9,3 milliards de dollars.» Les avantages non salariaux demandés par l’AFPC sont les suivants Une prime spéciale versée lorsque les employés travaillent au-delà de 16 heures ; Des contributions financées par les contribuables au Fonds de justice sociale de l’AFPC, qui s’engage dans la «promotion de politiques publiques progressistes», selon le site web du syndicat ; Un «fonds d’éducation» pour les travailleurs licenciés pouvant aller jusqu’à 17 000 dollars ; Augmentation des congés payés pour responsabilités familiales de 37,5 heures à 75 heures par an ; Accumulation de quatre semaines de congé annuel automatique après quatre ans de service, plutôt qu’après sept ans de service.

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