La chute des ventes et l’accumulation de propriétés à vendre s’accentuent

Les brèves de La Relève
La chute des ventes et l’accumulation de propriétés à vendre s’accentuent
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de septembre. (Photo : Shutterstock)

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de septembre. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. « La rentrée se caractérise généralement par un regain d’activité, ce qui n’est pas le cas cette année. On observe plutôt une forte baisse tendancielle de l’activité, se traduisant par une accumulation rapide de résidences mises en vente qui ne trouvent pas preneurs dans la région de Montréal. Cette dynamique, inversée par rapport à celle qui prévalait à la même période l’an dernier, est plus marquée pour la copropriété et le plex que pour l’unifamiliale dans la RMR de Montréal, notamment sur l’Île de Montréal. Toutefois, même si la baisse de l’activité est moins prononcée pour l’unifamiliale, le bond des inscriptions en vigueur est près de deux fois supérieur à celui de la copropriété et du plex », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ. « De fait, pour la première fois depuis le début de l’année, le délai pour vendre une unifamiliale s’est allongé dans la RMR. Cela étant dit, les prix médians des unifamiliales ont enregistré une relative stabilité en septembre, à la suite du déclin sensible enregistré au cours des quatre derniers mois, y compris sur l’Île de Montréal. Même si la surchauffe tend à s’estomper rapidement, il faut noter que les conditions de marché demeurent à l’avantage des vendeurs, limitant la chute des prix, notamment dans les résidences haut de gamme. Généralement, ce segment de propriété connaît une chute des ventes et des prix plus rapides dans un contexte de marché baissier, or ça ne semble pas le cas pour le moment dans le présent cycle, ce qui contribue à une baisse moins précipitée des prix médians pour le moment ».

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