Sainte-Julie démontre son soutien aux gens qui vivent avec des problèmes liés à la santé mentale

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Par Daniel Bastin
Sainte-Julie démontre son soutien aux gens qui vivent avec des problèmes liés à la santé mentale
Le 26 janvier, le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay, et le conseiller, Claude Dalpé, ont levé le drapeau de la Journée Cause pour la cause afin de démontrer leur soutien aux gens qui vivent avec des problèmes liés à la santé mentale dans leur communauté. (Photo : Ville de Sainte-Julie)

À l’occasion de la Journée Bell Cause pour la cause 2022, un nouveau record a été établi grâce aux gens qui ont participé à la plus grande conversation sur la santé mentale avec pas moins de 164 298 820 messages de soutien, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à l’année précédente. Pour sa part, la Ville de Sainte-Julie a emboîté le pas à cette initiative en encourageant les citoyens à parler de cette problématique et en hissant le drapeau officiel de cet événement.
Au terme de cette journée spéciale du 26 janvier dernier, Bell a comptabilisé 47 819 868 interactions sur les médias sociaux, alors que 8 214 941 $ ont été ajoutés au financement de Bell en santé mentale, ce qui porte sa contribution totale depuis les débuts de cette campagne à 129 588 747,75 $.
« Continuer d’écouter, de parler et d’être présents les uns pour les autres; ce sont des gestes simples, mais puissants que nous pouvons tous poser chaque jour, alors que nous nous efforçons en tant que nation de contribuer à créer un pays où chacun peut obtenir le soutien en santé mentale dont il a besoin », a souligné Mary Deacon, présidente de Bell Cause pour la cause au lendemain de l’événement.
Elle a ajouté que l’entreprise s’est associée à plus de 1 300 organismes qui ont soutenu 5 556 332 Canadiens en leur offrant un accès à des services en santé mentale; a remis 15 millions $ en dons du Fonds communautaire; a aidé 2 427 991 personnes lors de situations de crise ou de détresse par le biais de lignes téléphoniques d’aide; a porté assistance auprès de 909 000 Canadiens grâce à des programmes en santé mentale via des outils technologiques.
Dur sur le moral…
Cette activité d’importance fera assurément du bien aux citoyens qui semblent épuisés par le récent confinement et elle arrive à point alors qu’on a enfin procédé le 31 janvier à des assouplissements aux directives de la Santé publique.
À ce sujet, soulignons qu’une étude produite en mars dernier par l’Institut national de santé public du Québec (INSPQ), avait permis de constater une nette détérioration de l’état psychologique des Montérégiens depuis la pandémie et cette situation a sûrement perdurée ou a même pris de l’ampleur au cours de l’année qui a suivi.
Selon les données de cette vaste enquête menée de septembre à novembre 2020, la COVID-19 et ses conséquences ont pesé lourd sur le moral des troupes. Ainsi, entre 2017 et 2018, seulement 7 % de la population de la Montérégie présentait un trouble anxio-dépressif et cette portion a plus que triplé avec la pandémie, bondissant à 23 % à la fin de l’année 2020…
Ceux qui étaient particulièrement affectés sont les jeunes adultes de 18 à 24 ans, car près de la moitié de ce groupe (46 %) était aux prises avec de l’anxiété ou « une dépression probable », alors que cette portion s’établissait à seulement 10 % chez les personnes de 65 ans et plus.
En terminant, les responsables de l’étude de l’INSPQ ont suggéré, pour améliorer le moral de la population en général, de maintenir ou de favoriser une saine alimentation, de faire de l’activité physique régulièrement, de s’assurer d’une durée de sommeil adéquate, de réduire le temps passé devant l’écran et de limiter la consommation d’alcool.






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