Des espoirs de la région repêchés par des clubs de la LHJMQ

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Par Steve Martin, Initiative de journalisme local
Des espoirs de la région repêchés par des clubs de la LHJMQ
Charles Thomassin dans son nouvel uniforme en compagnie de Jean, son père qui a aussi été son entraineur jusqu’au niveau atome BB. (Photo : courtoisie)

Après des années de pratiques matinales, de tournois et d’ateliers de perfectionnement, quelques-uns des meilleurs espoirs de la région ont pu passer dernièrement à une nouvelle étape de leur développement. Un moment d’excitation et de fierté, mais également de soulagement pour certains.

Lors de la dernière séance de repêchage qui se déroulait les 25 et 26 juin dernier, certains de nos jeunes hockeyeurs ont eu la chance d’entendre leur nom prononcé par les dirigeants d’une des dix-huit équipes que compte actuellement le circuit.

Parmi ceux-ci, le Bouchervillois Chad Prepszl (67e au total) a été sélectionné en quatrième ronde par les Voltigeurs de Drummondville, la même équipe qui a repêché, en 9e ronde, Édouard Trépanier de Saint-Amable (157e).

Deux espoirs originaires de Varennes ont par ailleurs été repêchés, soit Rémi Lapalme en 7e ronde (118e) par les Huskies de Rouyn-Noranda et Émile Dubois par les Olympiques de Gatineau en 13e ronde (228e).

Rémi Lapalme, qui porte l'uniforme des Huskies de Rouyn-Noranda, aux côtés de Marc-André Bourdon, d.g. de l'équipe.
Rémi Lapalme en compagnie du DG des Huskies, Marc-André Bourdon.

Sur les traces de Vincent Lecavalier

Pour l’ailier gauche Rémi Lapalme, cette sélection est la réalisation d’un rêve qu’il caresse depuis longtemps. Le tout arrive au terme une année fertile en émotions, lui qui a choisi d’aller poursuivre son développement avec les Hounds de Notre Dame en Saskatchewan, l’équipe qui a notamment formé une ancienne étoile de la LNH, Vincent Lecavalier.

« Ça faisait longtemps que j’attendais ça, nous raconte le jeune homme qui admet se retrouver dans le jeu de Maxime Comtois qui occupe la même position avec les Ducks d’Anaheim.  Quand j’ai entendu mon nom, j’étais avec ma famille. J’étais vraiment content et honoré de me faire repêcher. Surtout par une organisation comme celle des Huskies. »

Quant à son expérience en Saskatchewan, Rémi avoue que ce choix lui a permis de prendre de la maturité au cours des derniers mois.

« C’est un campus au fond, nous raconte-t-il. On avait du temps de glace et du gym à chaque jour. J’étais toujours avec les boys et il y avait une bonne chimie, de bons coachs et de l’ambiance. Ils ont une culture gagnante. Ils n’aiment pas perdre alors ce sont des gens qui travaillent fort, qui compétitionnent. Ç’a été une belle expérience. D’être loin, ça m’a permis d’apprendre à mieux me connaître. »

Rémi faisait partie de l’alignement des Hounds de Notre-Dame au cours de la dernière saison.

Rendez-vous avec le Phoenix

Du côté de Sainte-Julie, Samuel Kingsley a pour sa part été repêché par les Tigres de Victoriaville au 10e tour (178e) peu de temps après son compatriote Charles Thomassin (168e) sélectionné par le Phoenix de Sherbrooke.

Pour le jeune gaillard de 15 ans mesurant 6’1 pieds (pour le moment!) évoluant au centre, un éventuel séjour avec le club ne se ferait pas en terrain inconnu puisqu’il s’alignait au cours de la dernière année avec l’équipe de Bishop.

La Julievilloise Kareen Jones, mère de Charles, ne pourrait pour sa part être plus fière de son fils.

« Même si tu t’attends à être repêché, tu ne sais jamais vraiment si les gens qui t’ont contacté vont te choisir ou non, admet cette dernière. Lors du repêchage, nous étions à la maison pour être là avec lui, peu importe que le résultat soit positif ou négatif. Il écoutait le repêchage en bas, dans sa chambre avec son père, quand il a appris la nouvelle. Ils en étaient à la 9e, 10e ronde, mais Charles était très calme.  Finalement, il a reçu un appel du Phoenix et on lui a confirmé qu’il allait être repêché. Il était super content. C’est certain qu’il a vécu un stress, mais ça ne paraissait pas. »

Selon Mme Jones, cette reconnaissance arrive après une année durant laquelle son fils, grand admirateur de Sydney Crosby, a fait des sacrifices afin de s’approcher de son rêve.

« Il a quitté à 14 ans pour aller à Bishop. C’est jeune, mais il a eu de la chance de vivre une telle expérience. Ses professeurs ont dit de lui qu’il avait la discipline d’un professionnel. Il est sérieux et à son affaire, même dans son alimentation. Il veut vraiment continuer au hockey, alors il y met tous les efforts nécessaires. »

Charles Thomassin portant les couleurs de Bishop
Charles portant l’uniforme de l’équipe de Bishop

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