Transferts en santé: le Québec et les provinces peinent à sortir la tête de l’eau

Communiqué
Transferts en santé: le Québec et les provinces peinent à sortir la tête de l’eau

COMMUNIQUÉ – C’est à titre de porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires intergouvernementales que le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a talonné le gouvernement libéral pour que le Québec et les provinces reçoivent enfin le financement fédéral récurrent nécessaire non seulement pour faire face à la croissance des dépenses en santé, mais simplement faire face aux obligations déjà existantes en la matière.

«Si le Québec et les provinces réclament une hausse des transferts en santé, c’est notamment pour vaincre la pandémie. Mais, surtout, c’est que les coûts des soins de santé augmentent sans cesse, tandis que la part financière du fédéral diminue inexorablement, ce qui conduit le Québec et les provinces vers l’endettement. Dans un document interne obtenu par La Presse et diffusé le 22 mars dernier, le sous-ministre de l’Emploi avertissait, je le cite, que: ‘‘la trajectoire des dettes nettes des provinces est insoutenable’’. Cela confirme que Québec et les provinces disent vrai et que le gouvernement fédéral le sait. Pourquoi refuse-t-il alors de hausser les transferts en santé?», de s’interroger M. Bergeron.

Devant la réponse lénifiante de la ministre de la santé, le député de Montarville est revenu à la charge: «Ce que le sous-ministre (de l’Emploi) révèle, c’est que le gouvernement est bien au fait que, malgré le déficit découlant de la pandémie, le Canada aura le ratio dette/PIB le plus bas du G7, pendant que le Québec et les provinces s’endettent à cause des coûts de santé qui explosent. Le directeur parlementaire du budget l’avait déjà démontré; le Conference Board aussi; le Conseil de la fédération aussi; l’Assemblée nationale du Québec aussi. Nous avons maintenant la confirmation que le gouvernement sait que tout ce beau monde a raison. Pourtant, il choisit de continuer d’affamer les réseaux de santé en refusant d’augmenter les transferts. Pourquoi?», s’est de nouveau enquis Stéphane Bergeron, sans toutefois obtenir de réponse plus satisfaisante.

Source: Bureau du député de Montarville

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