Retraite du journaliste Daniel Hart : 33 années au service de la communauté bouchervilloise

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Retraite du journaliste Daniel Hart : 33 années au service de la communauté bouchervilloise
L'éditeur et directeur de La Relève, Charles Desmarteau, en compagnie de notre journaliste nouvellement retraité devant les archives de La Relève.

Après 33 années de loyaux services au journal La Relève, soit depuis 1987, année de sa fondation, Daniel Hart tire sa révérence, ce qui veut dire que mon collègue a passé la majeure partie de sa vie professionnelle à faire le récit de la vie de Boucherville…
Et puisque Boucherville est une ville particulièrement dynamique, les histoires et les sujets ne manquent pas, comme en font foi les milliers d’articles qu’il a produits sur plus de trois décennies, c’est-à-dire entre 13 000 et 14 000 selon ses propres estimations.
Comme il l’a mentionné dans son message d’au revoir à ses lecteurs, on lui disait souvent : « M. Hart, vous êtes partout! », car il se faisait un devoir de couvrir la majorité des événements à Boucherville, ce qui a contribué à rendre la communauté encore plus vivante et colorée.
Mais je peux pour ma part témoigner que cette grande présence au cœur de la vie bouchervilloise n’allait pas sans un certain prix à payer afin d’être disponible et d’être au service de la nouvelle…
Parfois ce prix se traduisait par des semaines de travail de sept jours qui s’enfilaient inlassablement les unes après les autres; par des coups de téléphone qui résonnaient même en soirée et qui signifiaient qu’il fallait couvrir sur-le-champ un événement important et imprévu; par de longues recherches qu’il fallait entreprendre afin de savoir s’il était pertinent d’écrire ou non un texte; par le tic-tac de l’heure de tombée qui n’accepte pas les excuses, seulement les résultats…
Et une fois que le texte est écrit, il faut toujours l’assumer entièrement et parfois même en défendre son contenu contre les interrogations ou les avis contraires qui peuvent survenir…
« Je n’ai fait que mon travail », a simplement précisé Daniel lors de notre entrevue.
N’empêche, ce prix à payer, il l’a accepté avec rigueur et professionnalisme.
La seule personne de qui l’on dit aussi qu’elle est partout, et bien j’avoue que je n’ai pas encore réussi à la photographier! Et je n’oserais pas la comparer avec mon confrère, mais, blague à part, je peux dire que Daniel était à sa façon une force tranquille, qu’il était droit, qu’il avait des principes et qu’il n’avait pas peur de les faire valoir.
Son ancien collègue et ami, Pierre Laverdure, qui a travaillé lui aussi au journal La Relève, lui a déjà écrit qu’il apportait de la crédibilité et de la rigueur par son professionnalisme, et je partage cette opinion.
Être journaliste, comme je l’ai écrit, a un prix et cela s’accompagne parfois de petits et de grands combats dont peu de gens ont eu connaissance, car les débats se sont tenus entre quatre murs… Mais il l’a fait. Au nom de la crédibilité et de la rigueur journalistique…
Et j’ajouterais que rigueur rime aussi avec cœur, car juste avant notre entretien, Daniel venait de faire sa dernière de nombreuses entrevues pour le journal avec une responsable de l’organisme Action Nouvelle Vie, dont les bénévoles sont en pleine préparation des paniers de Noël.
« Au fil des années, j’ai voulu soutenir du mieux que j’ai pu des causes, que ce soit la Société canadienne du cancer, la Maison Source Bleue, le Centre d’action bénévole de Boucherville, Moisson Rive-Sud, etc., a expliqué Daniel. J’ai voulu couvrir leurs activités, leurs soirées-bénéfices, publier leurs communiqués, donner un coup de pouce à ma façon aux bénévoles afin d’aider les familles qui sont concernées, mais également soutenir la recherche. »
« Ce que j’ai fait pour Action Nouvelle Vie, c’est ça que j’aimais. C’est représentatif de ce que j’ai toujours voulu faire », a conclu Daniel qui a mis une grande partie de sa vie professionnelle au service de la vie communautaire bouchervilloise!

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