COVID-19 : incertitudes en ce qui concerne les grandes traditions de l’année

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Par Daniel Bastin
COVID-19 : incertitudes en ce qui concerne les grandes traditions de l’année
(Photo : ONR)

La deuxième vague de la pandémie a eu raison des rassemblements à l’Action de grâce et on a appris au cours des derniers jours que l’Opération Nez rouge n’offrira pas son service de raccompagnements exceptionnellement cette année. En ce qui concerne l’Halloween, rien n’est encore annoncé officiellement, mais ce qui est sûr, c’est que le coronavirus est le déguisement le plus effrayant (et le plus détesté) cette année…
Le 7 octobre dernier, les responsables d’Opération Nez rouge ont choisi de ne pas offrir le traditionnel service de raccompagnement durant le temps des Fêtes. « La sécurité de nos bénévoles, de nos clients et de nos maîtres d’œuvre locaux a toujours été la priorité de nos actions », a expliqué le directeur général, Jean-Philippe Giroux, par voie de communiqué. « Notre choix a été longuement réfléchi et ce n’est pas sans émotions que nous l’avons arrêté. Nous sommes convaincus que de belles actions resteront possibles durant le temps des Fêtes et, d’ici là, nous rappelons à tous de planifier leur retour à la maison de façon sécuritaire. »
Le lendemain, le premier ministre, François Legault a demandé à tous les Québécois d’éviter les rassemblements lors de la fin de semaine de l’Action de grâce, alors que la province enregistrait plus de 1 000 nouveaux cas en une seule journée, soit 1 078 plus précisément. « Je n’irai pas voir ma mère en fin de semaine. Je demande à tous de rester dans leur maison pour sauver le réseau de la santé. Il faut réduire les hospitalisations et pour ça il faut rester chez vous. »
Halloween divise…
En ce qui concerne la populaire fête de l’Halloween, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a indiqué le 6 octobre dernier qu’il était trop tôt pour décider si la collecte de bonbons de porte-à-porte serait annulée ou non, précisant à ce sujet qu’il avait demandé à la Santé publique de travailler sur un protocole.
Pour sa part, la présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a déclaré sur les ondes de LCN qu’il y a plusieurs façons de fêter différemment et de façon plus sécuritaire, étant donné les directives qui sont imposées pour tout le mois d’octobre. « On n’a pas beaucoup le choix. C’est une question de santé publique. Il faut être imaginatifs, repenser les choses. »
Même les parents sont très divisés par la question du maintien de l’Halloween actuellement. Dans un sondage Léger dont les résultats ont été diffusés le 5 octobre dernier, un peu plus de la moitié des répondants qui ont des enfants, c’est-à-dire 52%, estiment que les autorités devraient annuler l’événement, alors que l’autre moitié, soit 48% des personnes questionnées disent qu’ils seraient prêts à laisser leurs jeunes passer de maison en maison pour avoir des bonbons…



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