Les brèves de La Relève: en saison estivale, attention à la maladie de Lyme

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Par Daniel Bastin
Les brèves de La Relève: en saison estivale, attention à la maladie de Lyme
(Photo : Shutterstock)

En saison estivale, attention à la maladie de Lyme

Avec la saison estivale qui s’amorce, le ministère de la Santé et des Services sociaux souhaite rappeler aux Québécois qu’il faut rester vigilant afin de se protéger contre les infections transmises par les piqûres de tiques et de moustiques au cours des prochains mois. En ce qui a trait à la maladie de Lyme, rappelons que celle-ci est causée par une bactérie transmise par une tique infectée qui reste accrochée plusieurs heures à la peau. Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Cette dernière apparaît dans 60 % à 80 % des cas, généralement entre 3 et 30 jours après la piqûre. Il faut surveiller ces symptômes pour traiter la personne le plus rapidement possible. Pour mieux se protéger de cette infection, il existe plusieurs mesures simples à adopter, lors d’activités extérieures, notamment de marcher de préférence dans les sentiers et d’éviter les herbes hautes; d’utiliser un chasse-moustique sur les parties exposées du corps, en évitant le visage; de porter un chapeau, des souliers fermés et des vêtements de couleur claire, légers de préférence lorsqu’il fait chaud; d’entrer son chandail dans son pantalon et le bas de pantalon dans les chaussettes ou les bottes; dès que possible au retour de l’activité, d’examiner les animaux de compagnie, les vêtements et l’équipement, puis de prendre un bain ou une douche, et d’inspecter son corps ou celui des enfants; si une tique s’est accrochée à la peau, de la retirer minutieusement, dès que possible, idéalement dans les 24 heures suivant l’activité.


Il faut avoir à l’œil le virus du Nil occidental

Le ministère de la Santé et des Services sociaux avertit également la population que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC) sont pour leur part des infections transmises par la piqûre d’un moustique infecté. Bien qu’elles ne présentent pas toujours de symptômes, elles peuvent causer des problèmes de santé graves tels que des atteintes neurologiques. Ces maladies affectent plus particulièrement les personnes qui travaillent dehors ou qui pratiquent des activités extérieures. Il est possible de s’en prémunir par des mesures simples de protection personnelle et environnementales. On peut, entre autres, utiliser un chasse-moustique à base de DEET ou d’icaridine et porter des vêtements longs, clairs et légers, surtout en période de grande chaleur; installer des moustiquaires aux portes et aux fenêtres de la maison et des abris extérieurs; éliminer toute source d’eau stagnante autour de son milieu de vie, et bien entretenir la piscine et son système de filtration; installer des moustiquaires sur les réservoirs d’eau de pluie.


Une aide financière permettra à Moisson Rive-Sud de distribuer plus de 210 000 $ en denrées

Alors que les banques alimentaires du pays font présentement face à une demande accrue pour soutenir les citoyens touchés par la pandémie de la COVID-19, les magasins corporatifs RONA et Réno-Dépôt de la Rive-Sud de Montréal sont heureux de remettre 10 000 $ à Moisson Rive-Sud, la principale banque alimentaire de la Montérégie. Cette somme permettra à l’organisme d’offrir un service de dépannage alimentaire à des centaines de résidents de la région en situation d’insécurité alimentaire. Au cours des dernières semaines, de nombreuses personnes ayant perdu leur emploi dans le cadre de la crise sanitaire se sont tournés vers les banques alimentaires, qui ont vu les demandes d’aide alimentaire augmenter en flèche. « Quand j’ai proposé à mes équipes de s’unir pour appuyer Moisson Rive-Sud, leur enthousiasme a été unanime. Nous sommes heureux de pouvoir redonner à cet organisme qui travaille sans relâche pour veiller à la sécurité alimentaire des gens de la région », a expliqué Eric Kingsley, directeur de district chez Lowe’s Canada.


Rouler pour s’amuser, mais en toute sécurité

La Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent rappelle que toutes les raisons sont bonnes pour inciter nos enfants à sortir et à adopter un mode de vie sain et actif, surtout dans le contexte particulier que nous vivons actuellement. Toutefois, le service de police ajoute qu’il est important de leur conseiller d’appliquer les bonnes mesures préventives afin d’éviter les blessures dues aux accidents. En plus d’adopter de bons comportements en déambulant sur une planche à roulettes, en trottinette, en patins à roues alignées ou en vélo, un casque bien ajusté peut réduire de 85% le risque de lésion cérébrale. En tant que parent, il est important de montrer l’exemple. La Régie rappelle que l’amende minimale pour rouler avec des écouteurs ou manipuler un appareil électronique à vélo est de 80 $, et cela dès l’âge de 14 ans. Les agents soulignent que la distraction au volant ne concerne pas seulement les automobilistes. Il est important de rester concentré sur la route, peu importe le moyen de transport utilisé.

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