Un nouveau réseau prometteur qui fera rugir le moteur de l’innovation au Québec!

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Par Daniel Bastin
Un nouveau réseau prometteur qui fera rugir le moteur de l’innovation au Québec!
Le nouveau réseau REPERE permettra notamment aux entreprises d’accéder aux équipements de pointe et à l’expertise qui y est rattachée pour accélérer le passage d’une idée à la commercialisation. (Photo : Shutterstock)

Le lancement aura demandé près de 20 ans de travail afin d’arrimer le tout solidement, mais ses responsables sont persuadés que l’attente aura vraiment valu la peine. Ainsi donc, pas moins de sept plateformes au sein de six grandes institutions universitaires québécoises se sont unies afin d’accroître la capacité d’innovation des PME en matériaux avancés et stimuler leur compétitivité en leur permettant de profiter de l’expertise combinée en recherche.
Réunis le 11 février dernier à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Varennes, les responsables du Pôle de recherche et d’innovation en matériaux avancés du Québec (PRIMA Québec) ont procédé au lancement du Réseau d’équipements de pointe publics et d’expertises en recherche pour les entreprises (REPERE).
Ce nouveau réseau vise à favoriser l’accroissement de la capacité d’innovation des PME du Québec, ainsi que le développement des talents, des compétences et la relève dans le secteur des matériaux avancés, un secteur hautement stratégique qui compte plus de 340 entreprises et génère près de 33 000 emplois.
REPERE permettra notamment aux entreprises d’accéder aux équipements de pointe et à l’expertise qui y est rattachée pour accélérer le passage d’une idée à la commercialisation. Les responsables du réseau ont précisé que les équipements des six grandes institutions universitaires québécoises regroupés par REPERE est évalué à près de 245 millions de dollars
Un catalyseur pour la recherche et l’innovation
Le réseau REPERE est constitué de l’Infrastructure de nanostructures et de femtoscience (INF) de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) – Énergie, Matériaux et Télécommunications; de Facilities for Electron Microscopy Research (FEMR) de l’Université McGill; de l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT) de l’Université de Sherbrooke; du Centre de recherche sur les matériaux avancés (CERMA) de l’Université Laval; du Centre de caractérisation microscopique des matériaux (CM)² de Polytechnique Montréal; du Groupe de recherche en physique et technologie des couches minces (GCM) de Polytechnique Montréal et de l’Université de Montréal et du Laboratoire de mécanique multi-échelles (LM2) de Polytechnique Montréal.
« Dès le début des années 2000, dans le contexte de NanoQuébec, une vaste concertation a eu lieu entre les chercheurs des universités québécoises pour mettre sur pied des infrastructures complémentaires dans le domaine des matériaux et des nanotechnologies. Aujourd’hui, l’initiative de PRIMA Québec de créer REPERE va nous permettre d’exploiter cette complémentarité pour mieux répondre aux besoins de nos PME », a lancé Mohamed Chaker, responsable scientifique de l’Infrastructure de nanostructures et de femtoscience (INF) de l’INRS – Énergie, Matériaux et Télécommunications.
« REPERE va agir comme un catalyseur pour la recherche et l’innovation au Québec. En mettant en commun nos plus belles plateformes, on permet aux chercheurs académiques et aux partenaires de l’industrie de trouver au plus vite la meilleure machine et l’expertise la plus pertinente pour répondre à son besoin. C’est un outil formidable au service de l’innovation », a ajouté Audrey Moores, responsable scientifique de Facilities for Electron Microscopy Research (FEMR) de l’Université McGill.

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