Le kiosque de l’UMQ était le plus achalandé du Salon du travail et de la mobilité à Paris

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Par Daniel Bastin
Le kiosque de l’UMQ était le plus achalandé du Salon du travail et de la mobilité à Paris
Le kiosque de l’UMQ a attiré plus de 1 500 demandeurs d’emplois et a permis de recueillir au-delà de 500 curriculum vitae. (Photo : Facebook Suzanne Roy)

La mission économique de l’Union des municipalités (UMQ) s’est avérée un très grand succès. Lors de sa participation au Salon du travail et de la mobilité à Paris, le kiosque auquel prenait part notamment Maud Allaire, mairesse de Contrecœur, et Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie, les 17 et 18 janvier, a attiré plus de 1 500 demandeurs d’emplois et a permis de recueillir plus de 500 curriculum vitae, en plus de mettre en valeur les avantages et attraits qu’offrent les différentes régions du Québec.
« Il y avait une affluence constante au kiosque de l’Union! », a confirmé Maud Allaire à son retour de Paris. « On m’a même dit que c’était le plus populaire du Salon. On a pu répondre à leurs questions et interrogations. J’ai notamment rencontré deux familles qui vont venir au Québec en mars prochain afin de prendre leur décision. »
« Les curriculum vitae n’arrêtent pas de rentrer! », a ajouté Suzanne Roy. « On a constaté que beaucoup de familles sont prêtes à venir, car le taux de chômage est à près de 9,5 % en France. J’ai même rencontré une famille qui a fait trois heures de route pour venir nous rencontrer et discuter avec nous. On voit qu’ils sont sérieux dans leurs démarches. »
Elle souligne qu’une agente du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec et un représentant de l’ambassade canadienne accompagnaient les élus au kiosque pour expliquer les étapes à franchir pour venir s’installer et travailler au Québec.
Mme Roy, qui est également préfet de la MRC de Marguerite-D’Youville, a pu faire la promotion de sa ville et sa région, en plus de faire un premier maillage entre les demandeurs d’emplois et les entreprises de Sainte-Julie et aussi des municipalités voisines, comme par exemple Varennes et Longueuil. Pour sa part, Maud Allaire a fait de même en présentant les avantages de sa ville et ses entreprises, dont notamment ArcelorMittal et Logistec. « C’est une mission réussie, a-t-elle lancé. Il y a eu un battage médiatique important avant, pendant et après la mission. Nous sommes enchantés! »
Changements climatiques et fiscalité
« C’est une mission qui a été inspirante, intéressante et très productive », a renchéri Suzanne Roy qui a rappelé que des échanges se sont déroulés en marge de la mission sur le thème des changements climatiques. La délégation de l’UMQ a rencontré notamment l’Association des maires de France, le bureau de la mairesse de Paris et les instances de Cités et gouvernements locaux. Les discussions ont porté entre autres sur le rôle du gouvernement local pour diminuer les impacts et la nécessité d’interagir avec les citoyens pour relever ce défi.
D’autres échanges ont porté sur la fiscalité municipale et ceux-ci s’inscrivaient dans un contexte de renouvellement du pacte fiscal prévu en 2019 entre le gouvernement du Québec et les municipalités.
Rappelons à ce sujet que, lors de la récente campagne électorale provinciale, tous les partis s’étaient engagés à transférer un point de TVQ aux municipalités dans la première année de leur mandat. Étant donné que les gouvernements de proximité français fonctionnant déjà sur ce modèle, les villes québécoises et l’UMQ ont pu profiter de leur expérience en vue des négociations à venir. « L’expérience française nous démontre que le modèle est viable et équitable pour les citoyens », a soutenu la mairesse Roy.
« La pénurie de main-d’œuvre qui frappe toutes les régions du Québec affecte également l’économie et les municipalités doivent continuer à prendre leur place pour attirer les talents de partout dans le monde », a rappelé Alexandre Cusson, président de l’UMQ et maire de Drummondville, en ajoutant que plus de 100 000 emplois sont à combler un peu partout au Québec. « Cette mission se voulait donc la première étape d’une série d’actions qu’entend mener l’UMQ au cours des prochains mois sur l’enjeu de la main-d’œuvre. »

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