Boucherville hôte d’une compétition de danse sportive

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Par Diane Lapointe
Boucherville hôte d’une compétition de danse sportive
Anik Jolicoeur et Alain Doucet, coorganisateurs de la compétition de danse, veulent promouvoir la danse sportive.

Ça va swinguer à Boucherville qui sera l’hôte d’une compétition internationale de danse sportive les 28 et 29 avril prochain à l’Hôtel Mortagne.
L’événement présenté par la compagnie bouchervilloise Le Chic de la danse devrait réunir plus de 400 danseurs de haut niveau et attirer plus de 1000 spectateurs.
Les organisateurs de l’événement sont Francis Lafrenière et Claudia Primeau, propriétaires de l’école de danse Bahia Studio, ainsi qu’Anik Jolicoeur et Alain Doucet, propriétaires du studio de danse Alanik Danse.
Alors on danse !
Cette sixième édition devrait être haute en couleur, en plumes et en paillettes. Au programme, il y aura des danses latines, telles que le cha-cha-cha, la rumba, la samba, le jive, et le paso doble; ainsi que les danses modernes, soit la valse, le tango, le foxtrot, la valse viennoise et le quickstep.
Les danseurs, âgés de 5 à 70 ans, et de catégories professionnelle et amateur, danseront sous la musique d’un orchestre de douze musiciens. Leurs performances seront évaluées par des juges du Canada et des États-Unis.
La danse sportive, mieux connue sous l’ancien nom de danse de salon de compétition, pourrait bientôt être reconnue comme étant un sport olympique. Des démarches sont en effet en cours auprès du Comité international olympique (CIO). Les compétitions sont d’ailleurs très réglementées quant à la façon que doivent se présenter les athlètes ainsi que les costumes qu’ils doivent porter, précise Alain Doucet, coorganisateur.
La danse : leur vie
Le couple Jolicoeur-Doucet est dans le milieu de la danse depuis presque 40 ans, ayant commencé à danser ensemble à l’âge de 11 et 13 ans. Champion canadien à plusieurs reprises, il a été couronné cinq fois champion de monde de 1999 à 2004.
Ces sommités dans le milieu de la danse ont vécu durant cinq ans en Angleterre, de 1989 à 1994, pour parfaire leur art. Ils ont fait partie de la troupe Burn the Floor qui s’est produite en Europe, en Australie et aux États-Unis. Aujourd’hui, des danseurs professionnels, tant du Canada que des États-Unis, parcourent plusieurs kilomètres pour venir suivre des cours de perfectionnement à leur studio de danse, à Boucherville.
M. Doucet évalue les retombées économiques de cet événement pour Boucherville à 60 000 $.

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