Stéphane Bergeron réintègre ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique

Stéphane Bergeron réintègre ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique
Le député de Verchères, Stéphane Bergeron, retrouve ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, qui s’ajoutent aux responsabilités qui étaient déjà les siennes. (Photo : Courtoisie)

Le chef de l’opposition officielle, Jean-François Lisée, ainsi que la vice-cheffe, Véronique Hivon, ont annoncé, le 2 février dernier, la composition de la nouvelle équipe de porte-parole de l’opposition officielle. C’est dans le cadre de cette annonce qu’on a appris que le député de Verchères, Stéphane Bergeron, retrouve ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, qui s’ajoutent aux responsabilités qui étaient déjà les siennes.
Reconnaissance complète de l’intégrité de Stéphane Bergeron
«La Commission Chamberland ayant confirmé qu’en tant que ministre de la Sécurité publique, notre collègue Stéphane Bergeron avait fait preuve d’intégrité et de professionnalisme, je suis heureux d’annoncer qu’il reprend ses fonctions de porte-parole en matière de sécurité publique. Il conserve les dossiers des Relations internationales et de la Francophonie», de déclarer monsieur Lisée. Notons qu’il demeure également porte-parole de l’opposition officielle en matière de francophonie d’Amérique.
Rappelons que, le 14 octobre 2016, Jean-François Lisée, qui venait d’être élu à la tête du Parti Québécois, avait notamment confié à Stéphane Bergeron les fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, fonctions qu’il occupera pendant quelques semaines, jusqu’à ce que surgisse la nouvelle concernant la surveillance policière de journalistes québécois, qui aurait débuté en septembre 2013, à l’époque où il était ministre de la Sécurité publique. Comme d’aucuns ont laissé entendre, sans la moindre preuve, qu’il avait pu être à l’origine de cette chasse aux sorcières à l’endroit des journalistes et voulant éviter que le maintien dans ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique puisse faire diversion dans les démarches visant à aller au fond des choses, Stéphane Bergeron a volontairement décidé s’en délester, le temps qu’on fasse la lumière sur toute cette affaire. Dans les heures suivantes, la Commission Chamberland, sur la protection des sources journalistiques, était créée, ce dont il s’est ouvertement réjoui, conscient de l’importance capitale du rôle des journalistes en démocratie et convaincu que cette Commission allait lever tout soupçon à son endroit, ce qu’elle a d’ailleurs fait dans son rapport, qui fut rendu public en décembre dernier. Son intégrité ayant été publiquement réaffirmée, ce n’était plus qu’une question de temps avant que Stéphane Bergeron retrouve ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, ce qui est maintenant fait.
Le principal intéressé s’est dit enfin soulagé et heureux de ce dénouement. «Quand tu t’emploies, jour après jour, à faire ton travail de façon consciencieuse en recherchant sans cesse le bien public, il est difficile de voir certaines personnes laisser planer un doute sur ton intégrité… Je me suis certes inquiété du fait que le contenu de certaines écoutes électroniques avait pu être communiqué aux principaux intéressés, ce qui a potentiellement fait capoter une enquête policière et ce qui constitue une potentielle infraction criminelle. Je n’aurais pas été à la hauteur de mon rôle de ministre de la Sécurité publique si je ne m’étais pas préoccupé d’une telle situation. Mais c’est grâce aux journalistes que j’en ai été informé. J’avais donc toutes les raisons de les en féliciter, non pas de leur en tenir rigueur. Nous avons appris, dans le cadre des travaux de la Commission Chamberland, que celui qui occupait alors les fonctions de directeur général de la Sûreté du Québec, monsieur Mario Laprise, avait déclenché une enquête sur ces fuites quelques jours avant que je ne communique avec lui et qu’il n’a alors jamais été question de surveiller des journalistes. C’est dans le cours de cette enquête, dont je n’ai plus entendu parler jusqu’à ce que surgisse toute cette histoire de surveillance policière de journalistes, que les investigations auraient pris cette étonnante et inquiétante tangente. Cette affaire étant maintenant définitivement derrière moi, je sens que je suis bien en selle pour reprendre mon travail, afin de contribuer à faire en sorte que le Québec soit toujours plus efficace pour circonscrire la criminalité et assurer la sécurité de sa population», de conclure Stéphane Bergeron.

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