Le milieu municipal de la région se réjouit de l’adoption du projet de loi 122

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Par Daniel Bastin
Le milieu municipal de la région se réjouit de l’adoption du projet de loi 122
La mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, avait milité pour que les municipalités obtiennent ce statut alors qu’elle était présidente de l’UMQ, de 2014 à 2016. (Photo : UMQ)

Le milieu municipal de la MRC de Marguerite-D’Youville s’est réjoui de l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi 122 reconnaissant les municipalités comme des gouvernements de proximité, notamment la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, qui avait milité pour que les municipalités obtiennent ce statut alors qu’elle était présidente de l’UMQ, de 2014 à 2016.
Les dispositions du projet de loi portent entre autres sur l’aménagement du territoire, la transparence et l’information aux citoyens, le développement économique, la gouvernance et les pouvoirs de la municipalité, la fiscalité et les finances municipales, sans oublier la création d’un Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR). « Ce projet de loi influencera la qualité de vie locale puisque la Ville aura plus de pouvoirs et d’autonomie dans les dossiers qui touchent les citoyens de près, comme l’aménagement du territoire, les limites de vitesse, etc. », a-t-elle fait savoir par voie de communiqué.
« Il me tenait à cœur que les municipalités ne se fassent pas imposer par le gouvernement des choix ou façons de faire sur leur propre territoire. Ce sont les villes qui sont les mieux placées pour prendre des décisions qui ont un impact direct sur le milieu de vie de leur population. Ce sont aussi les villes qui sont le plus près des citoyens et qui doivent les représenter. Par conséquent, il est plus logique que les municipalités rendent des comptes à leur population plutôt qu’au gouvernement », a-t-elle précisé.
« À Sainte-Julie, comme dans les autres municipalités du Québec, nous bénéficierons d’une plus grande capacité d’agir pour répondre aux besoins de nos citoyens. Cela favorisera aussi la participation citoyenne, le développement économique local et régional et l’aménagement durable du territoire, des valeurs qui sont chères aux Julievillois », a poursuivi Mme Roy.
Historique!
« Il s’agit d’un tournant historique pour l’ensemble du milieu municipal », va même jusqu’à dire le maire de Varennes, Martin Damphousse. « Les conseils municipaux sont dorénavant responsables et possèdent la légitimité nécessaire pour gouverner. En rapprochant les décisions des citoyens, cette loi permettra de bâtir des communautés plus fortes, prospères et durables, tout en favorisant une plus grande participation citoyenne. »
« Au final, ce sont l’ensemble des citoyens qui bénéficieront de ce nouveau cadre législatif et réglementaire. Je salue l’excellent travail du gouvernement libéral, du ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, et la détermination du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, ainsi que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) qui ont mené à terme les réformes nécessaires pour le milieu municipal. Aujourd’hui, nous pouvons regarder l’avenir avec optimisme, car nous avons enfin une plus grande capacité d’agir pour répondre aux besoins de nos concitoyens », a souligné Martin Damphousse.
Même son de cloche du côté de la mairesse de Contrecoeur et préfet de la MRC de Marguerite-D’Youville, Suzanne Dansereau. « Il s’agit d’un tournant historique, non seulement pour Contrecœur, mais aussi pour l’ensemble du milieu municipal. Enfin, le législateur reconnaît que les conseils municipaux sont responsables et imputables, et qu’ils possèdent la légitimité nécessaire pour gouverner. En rapprochant les décisions des citoyens, cette loi permettra de bâtir des communautés plus fortes, prospères et durables, tout en favorisant une plus grande participation citoyenne », a-t-elle mentionné dans son communiqué. « Aujourd’hui, nous pouvons regarder l’avenir avec optimisme, car nous avons enfin une plus grande capacité d’agir pour répondre aux besoins de nos concitoyens. »
La Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) a également salué cette adoption, car les élus municipaux bénéficieront de responsabilités accrues en matière de développement économique.
« Nous avons soutenu l’adoption du projet de loi 122, car nous croyons que l’autonomie qu’il confère aux municipalités leur permettra d’exercer plus de leadership dans le développement économique de leur région », ont affirmé Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et Catherine Brault, présidente de la CCIRS. « Il ne s’agit pas de gérer les fonds dédiés au développement économique régional à la place des MRC, mais de donner une voix à la communauté d’affaires afin que certaines priorités de développement économique soient prises en compte. »

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