La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, d’électrification des transports et de stratégie maritime, Martine Ouellet, et le député de Verchères et porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, se disent très inquiets de l’état du chemin de fer emprunté, depuis quelques semaines, par des convois transportant des matières dangereuses sur la Rive-Sud de Montréal.
En effet, des associations et des maires de la région affirment que le chemin de fer de la Rive-Sud est dans un état déplorable. Par ailleurs, les médias nous apprenaient également que trois millions de litres de pétrole circulent chaque jour sur ces rails depuis maintenant un mois.
Il est utile de rappeler que l’exploitant du chemin de fer en question, le CN, est juge et partie dans le dossier puisqu’il est le seul responsable des inspections. Bien que le CN tente de se montrer rassurant, il est parfaitement légitime, pour la population de la région, de s’inquiéter de la situation et d’exiger plus d’information.
« Les citoyens et les élus de la région s’inquiètent, avec raison. Transports Canada doit envoyer des inspecteurs sur les lieux. Qu’est-ce qui explique cette augmentation de la circulation de pétrole sur le chemin de fer de la Rive-Sud? Est-ce temporaire ou permanent? Dans combien de temps le CN exécutera-t-il ses travaux? Considérant le piètre état des rails et l’augmentation de la circulation, Transports Canada doit informer les citoyens et les élus des mesures qui ont été prises pour assurer la sécurité des habitants de la région », a déclaré Martine Ouellet.
« Transports Canada doit être très vigilant dans le dossier du transport des matières dangereuses, lui qui a vu son travail sévèrement critiqué, cette semaine, dans le rapport du Bureau de la sécurité des transports faisant suite à la terrible tragédie de Lac-Mégantic. Pour espérer regagner la confiance des Québécois, Transports Canada devra être parfaitement exemplaire, ce qui signifie parfois faire bien davantage que ce que les règles de base prescrivent », d’ajouter Stéphane Bergeron.