S’aventurer sur le site du Festival des percussions de Longueuil a permis à plusieurs d’avoir un meilleur aperçu de la culture du Japon, pays à l’honneur durant huit jours au plus grand rassemblement estival populaire dans la région.
Les organisateurs estiment qu’environ 200 000 personnes ont fréquenté l’événement cette année. Dès le départ, le public était au rendez-vous. La participation a cependant été moins imposante lorsqu’il a plu, comme ce fut le cas la dernière journée du FIP. Comme à tous les événements extérieurs, le temps y joue pour beaucoup. Chose certaine, les organisateurs se sont dits satisfaits des résultats globaux; ils ont reçu de très bons commentaires de part et d’autre.
« Les gens avaient le cœur à la fête », a confié la directrice de la programmation, France Cadieux, sourire aux lèvres, même après avoir couru à droite et à gauche pendant les huit jours du festival. Les activités au programme qui visaient à mieux faire connaître certaines facettes du Japon ont été courues : conférences du consul japonais en poste à Montréal, du Dr Richard Béliveau, les ateliers de cérémonie du thé ou sur les bonzaïs.
Le spectacle principal présenté samedi soir aura été le coup de cœur du public et du comité organisateur. Tous les artistes japonais de la programmation ont joué à tour de rôle en compagnie de Mélissa Lavergne, ambassadrice du FIP et de son groupe de musiciens. Chacun de ces invités a fait un numéro dans un style différent, ce qui a permis de se familiariser avec une diversité de genres. La barrière des langues n’existait plus entre les artistes et le public qui ont eu la preuve que la musique demeure un langage universel. Après tout, les percussions, ça parle… au cœur et aux tripes!
La journée pluvieuse dimanche dernier aura mis des bâtons dans les roues au projet d’établir un record de 20 000 participants à la danse traditionnelle Soran Bushi (danse du pêcheur). Une première tentative a été faite samedi soir, mais le comptage des résultats n’était pas encore terminé au moment d’écrire ces lignes. L’exercice fut repris sous le chapiteau dimanche soir; environ 500 personnes se sont prêtées au jeu sous le Kokoro où se sont tenus les derniers spectacles du FIP.
Les conditions météo ont par ailleurs également affecté le traditionnel défilé carnavalesque dimanche après-midi. Par mesure de prévention pour ne pas abimer leurs instruments de musique, de nombreux percussionnistes qui avaient prévu se joindre à ce défilé ont préféré de ne pas s’y pointer. En fin de compte, seulement cinq organismes y étaient présents.
L’an prochain, le pays à l’honneur du Festival des percussions de Longueuil sera la France. Les organisateurs espèrent que l’événement s’étende sur une dizaine de jours. Cela reste toutefois à confirmer.
