Gino Quilico et l’Ensemble TrioSphère séduisent le public bouchervillois

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Par Daniel Hart
Gino Quilico et l’Ensemble TrioSphère séduisent le public bouchervillois

Plus de 400 personnes présentes au concert à l’église Sainte-Famille

Pour son concert annuel 2013, la Société du patrimoine de Boucherville a frappé en plein dans le mille en choisissant de présenter le baryton Gino Quilico.

L’interprète de Jean Valjean durant plus de 150 spectacles des Misérables a charmé le public en interprétant pendant près de deux heures une myriade de chansons italiennes toutes connues et quelques extraits d’opéras. Il était accompagné par trois musiciens de haut calibre, l’Ensemble TrioSphère, pour cette soirée qui s’est déroulée vendredi dernier devant une église Sainte-Famille quasi remplie. Il ne restait que quelques bancs libres à l’arrière.

En ouverture, les musiciens ont mis la table avec une pièce instrumentale de leur cru aux accents rythmés. Cette brève composition a permis d’installer l’atmosphère pour l’arrivée en scène du chanteur baryton qui a brisé la glace avec sa voix chaude, puissante et nuancée, en interprétant Caruso, au grand plaisir de l’assistance. Dès le départ, le public était conquis.

Le tour de chant a permis à l’artiste invité de rendre hommage à ses parents. À cet effet, M. Quilico a enchaîné avec deux airs connus qui lui rappelaient des voyages qu’il a faits en Italie avec son père et sa mère, à l’époque où le paternel, Louis Quilico, effectuait des tournées en Europe. Avant chacune de ses interprétations, le chanteur a présenté les pièces au programme avec une touche d’humour en insérant quelques anecdotes au passage. Sa facilité de communication avec l’assistance démontre sa maîtrise du métier.

Durant la chanson La Danza, il a invité le public à battre le rythme en tapant dans les mains, ce qui a permis d’ajouter une note chaleureuse à son interprétation à la fois joyeuse et fantaisiste. Dans un registre tout à fait différent, il a ensuite chanté le thème du film à succès des années ’70, le Parrain, en version italienne originale. Moment plus théâtral de ce récital.

Au terme de la première partie de la soirée, il a amalgamé trois incontournables de la chanson italienne : Arrivederci Roma, O sole moi et Con te Partiro, des airs qui ont enchanté l’auditoire.

Après la pause, les spectateurs ont eu droit à d’autres agréables surprises à commencer par une composition de l’Ensemble TrioSphère aux accents tziganes pendant laquelle la violoniste du groupe jouait les notes à vitesse grand V, sans accroc. Parfait enchaînement tout de suite après avec Kalinka, un autre classique toujours plaisant à réentendre.

La chanson populaire a ensuite tenu le haut du pavé avec Old Man River, Hallelujah, de Leonard Cohen, Plancher Fragile, de Daniel Seff, et un air des Misérables intitulé Comme un homme. Il n’y aura eu que deux chansons chantées en français durant ce récital.

Les quatre dernières pièces au programme ont fait place à des extraits d’opéras, dont le Barbier de Séville. Le public conquis a accordé au chanteur et à ses accompagnateurs une longue ovation. En rappel, les spectateurs ont eu droit à Smile, le grand succès composé par Charlie Chaplin. Cette soirée restera dans le haut du palmarès des concerts annuels de la Société du patrimoine de Boucherville.

 

 

 

 

 

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