Nouvelle relance pour le programme de dépistage du cancer du sein

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Par Daniel Hart
Nouvelle relance pour le programme de dépistage du cancer du sein

Bien que le nombre annuel de mammographies de dépistage soit passé de 35 000 en 1998 à 120 000 en 2011 sur le territoire de la Montérégie, le programme québécois de dépistage du cancer du sein n’a pas encore atteint ses objectifs dans la région.

Le résultat enregistré l’année dernière correspond à un taux de participation de 60,5 % tandis que l’Agence de la santé et des services sociaux vise plutôt une cible de 70 % pour ce programme.

La mammographie s’avère le moyen jugé le plus efficace pour détecter le cancer du sein, une affection qui fait des ravages dans la population. Cet examen se fait à l’aide d’un appareil de rayons X conçu expressément pour radiographier les seins. Certaines des lésions détectées par la mammographie de dépistage ne sont même pas palpables.

On estime à 22 700 le nombre de femmes qui recevront un diagnostic de cancer du sein au pays cette année. Parmi celles-ci, quelque 5100 en mourront. Le programme québécois de dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de 50 à 69 ans. Celles-ci sont conviées à passer une mammographie de dépistage tous les deux ans dans des centres désignés par le ministère de la Santé. Le dépistage précoce permet de détecter des cancers de petite taille, des anomalies aussi minimes que trois millimètres. Par la suite, les personnes atteintes de cette affection peuvent recevoir des traitements dès le début de la maladie et ainsi obtenir une meilleure chance de guérison.

Depuis 1998, on observe une réduction de 2,2 % du taux de mortalité. Ce recul découle directement d’un diagnostic plus précoce grâce à la mammographie de dépistage et à l’accessibilité de traitements plus efficaces. La survie relative à cinq ans du cancer du sein est désormais de 88 %.

 

 

 

 

 

 

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