Une campagne de sociofinancement : un projet théâtral onirique et ludique

Daniel Bastin
Une campagne de sociofinancement : un projet théâtral onirique et ludique
(Photo : Courtoisie)

Une campagne de sociofinancement est en cours afin de soutenir la création d’une pièce de théâtre qui s’inspire de l’expérience d’immigration d’une mère artiste qui craignait que son enfant ne perde sa langue maternelle, tout en étant enthousiaste qu’il apprenne la langue du pays d’accueil.

« J’ai perdu ma langue est une pièce jeune public qui explore avec sensibilité et profondeur les thématiques de l’héritage linguistique et de l’identité multiculturelle à travers le prisme de l’immigration », a expliqué par voie de communiqué l’autrice et metteure en scène du projet, la Bouchervilloise Amineh Sharifi.

« Le jeune public suivra un enfant qui rêve dans une langue qu’il ne comprend pas. Cette création ludique, réalisée en théâtre d’ombres, offre une expérience sensorielle riche et stimulante aux enfants de 5 à 10 ans », a précisé Mme Sharifi, en indiquant que ce projet a bénéficié de la collaboration de deux expertes du théâtre d’ombre sensorielle, Mélina Kerhoas et Élisabeth Bosquet.

Cette campagne de sociofinancement sur La Ruche (J’ai perdu ma langue) ayant pour objectif 1 500$ vise à poursuivre les prochaines étapes de création entamée lors d’une résidence de création chez Le Cube, Centre international de recherche et de création en théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Il est prévu que des activités de médiation culturelle accompagneront le spectacle lors desquels les enfants seront amenés à jouer à travers le décor pour découvrir le monde fascinant du théâtre d’ombre.

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