Vandalisme à Varennes: « C’est effrayant! » déplore le maire

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Par Daniel Bastin
Vandalisme à Varennes: « C’est effrayant! » déplore le maire
"Honnêtement, on est un peu dépourvus, on ne sait pas trop quoi faire, mais vous avez raison », a réagi le maire lors de l'intervention de la citoyenne. (Photo : Capture d'écran)

Lors de la période de question à l’assemblée publique du 6 mai à Varennes, une citoyenne s’est réjouie de voir que le chalet du parc de la Commune était ouvert plus tôt cette année afin d’accommoder les nombreux visiteurs, mais elle a déploré du même souffle avoir été témoin d’actes et de traces de vandalisme à cet endroit.

Manon Provençal a fait état dans son intervention publique d’affiches et de pancartes arrachées, d’un porte-vélo jeté dans le fleuve et même d’avoir vu une petite auto grise « abandonnée à la pointe de la rivière (Saint-Charles) ».

Le maire, Martin Damphousse, a alors acquiescé et il a abondé dans le sens de la citoyenne. « C’est effrayant Mme Provençal. Pas plus tard que tantôt, on en a parlé. On est un peu découragés et on ne sait pas trop quoi faire. On donnait des exemples et j’en ai vécu un personnel et je n’en revenais pas de voir ça, à 4 h de l’après-midi par trois jeunes d’à peu près 11-12 ans, mais je n’entre pas dans plus de détails. »

« On cherche une façon – sans dire de régler et d’enrayer le problème parce que ça ne s’enraye pas – mais au moins de l’amoindrir, mais c’est vraiment difficile parce qu’il y a un laisser-aller dans bien des endroits. On le voit dans les coûts de ce que ça représente pour le public : les lampadaires, des tapis synthétiques qui se font brûler juste pour le fun de voir si ça brûle bien, c’est un peu désolant… Honnêtement, si vous avez des bonnes solutions pour nous, dites-nous-les, mais honnêtement, on est un peu dépourvus, on ne sait pas trop quoi faire, mais vous avez raison », a-t-il réagi.

« Même si on appelle la police, par les temps qu’ils arrivent, a-t-il ajouté, sans finir sa phrase avant de renchérir : Il y en a de moins en moins (de policiers). On n’est plus capables de recruter des policiers aujourd’hui. Ils vont tous dans les grands centres de police où les salaires sont beaucoup plus élevés. Il nous en manque 40 et on n’est pas capables d’en trouver. C’est pas avec la police qu’on va régler ces problèmes », a conclu le maire en ajoutant que le conseil reste quand même en mode solution dans ce dossier.






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