Futur parc métropolitain de l’île Sainte-Thérèse: une étape importante est franchie

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Par Daniel Bastin
Futur parc métropolitain de l’île Sainte-Thérèse: une étape importante est franchie
(Photo : Daniel Bastin - La Relève)

 

Le 19 février, un pas important a été franchi alors qu’un plan directeur a été officiellement présenté en vue de la création du parc métropolitain de l’île Sainte-Thérèse, à Varennes. Ses responsables espèrent que le projet estimé à 42 M$ sur un horizon de 10 ans pourra offrir un sentier aménagé à découvrir par les visiteurs dès l’an prochain.

« L’île Sainte-Thérèse est un joyau magnifique de biodiversité et de patrimoine historique rare », a déclaré le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, qui était en compagnie du maire de Varennes, Martin Damphousse, de la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois, et de la députée de Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, lors de la conférence de presse, le 19 février.

La Ville de Varennes coordonne ce plan directeur élaboré au coût de 200 000 $ qui définit les principes et les orientations en matière d’aménagement et d’usages prévus pour cette île de 5,4 km2. Quatre concepts d’aménagement ont pour objectif de rendre les terres publiques de l’île accessibles à tous, de même que de protéger et de mettre en valeur les caractéristiques du territoire, notamment en offrant des points de contemplation et d’accès à l’eau.

Pas moins de neuf principes directeurs guideront l’aménagement de l’île Sainte-Thérèse, soit l’histoire, l’agriculture, les milieux naturels, les accès, les activités récréatives, les repères visuels, la cohabitation, la pédagogie et le développement durable. Rappelons à ce sujet que des fouilles ont permis de trouver des vestiges prouvant qu’elle aurait été habitée jadis par les Amérindiens et leur présence sera mise en évidence.

Le maire de Varennes a précisé que tous les acteurs s’entendent pour que sa gouvernance soit sous l’égide d’un organisme à but non lucratif (OBNL) afin d’avoir accès à des subventions. L’idée qu’elle se retrouve dans le giron de la Sépaq a été envisagée puis écartée, car les villes désirent garder le plein contrôle du développement de ce parc.

« C’est un legs d’importance qu’on souhaite offrir aux générations futures qui nous permettra non seulement d’interconnecter nos espaces verts locaux, mais également de redécouvrir ce joyau en plein cœur du Saint-Laurent », a déclaré pour sa part la mairesse de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois. « L’île Sainte-Thérèse deviendra ainsi un espace privilégié pour la contemplation, la découverte et pour reconnecter avec la nature », a-t-elle ajouté à propos de ce projet que les différents élus évoquent depuis… plus de 50 ans.










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