Érosion des berges à Varennes: début de l’évaluation environnementale

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Par Daniel Bastin
Érosion des berges à Varennes: début de l’évaluation environnementale
Lors des crues de 2017 et de 2019, le talus, qui marque la zone de transition entre le littoral et la rive, a reculé de deux mètres par endroits. (Photo : Ville de Varennes)

Lors de l’assemblée publique du 15 janvier à la Maison Saint-Louis à Varennes, le maire Martin Damphousse a précisé que l’évaluation environnementale du projet de stabilisation des berges du fleuve Saint-Laurent avait commencé.
@R: En réponse à une question d’une citoyenne, Manon Provençal, il a précisé que l’évaluation allait même au-delà du parc de la Commune et qu’elle débutait aux environs du quai fédéral, situé de biais avec la basilique Sainte-Anne. M. Damphousse a ajouté que la Ville recherche activement du financement des deux paliers de gouvernement afin de mener à bien ce projet d’importance.
Rappelons dans ce dossier que la tendance observée au cours des dernières décennies est une augmentation de l’importance des grandes crues printanières du fleuve qui érodent intensivement les rives du parc de 1,75 km de long. Lors des crues de 2017 et de 2019, le talus, qui marque la zone de transition entre le littoral et la rive, a reculé de deux mètres par endroits.
Malgré des mesures d’atténuation, les berges de Varennes affichent des vitesses de recul qui vont en s’accroissant. Une étude universitaire menée par le professeur Jean-François Bernier et coll. (2020) indique que « l’érosion est active ou vive dans le secteur de Varennes et que le recouvrement de la végétation est estimé à moins de 25 % ».
Pour sa part, la Ville ne souhaite pas mettre en place des ouvrages de stabilisation entièrement constituée d’enrochements dans un souci de conserver, dans la mesure du possible, le caractère naturel des rives et permettre une revégétalisation à la suite des travaux. Elle souhaite plutôt mettre en place des approches innovantes combinant des techniques mixtes comprenant des enrochements et des techniques de génie végétal.
Quatre types d’aménagements sont donc proposés pour une longueur totale de 1 240 m de berges et sur une superficie estimée à 4 535 mètres carrés situés dans le littoral du fleuve. Le projet propose également la mise en place d’îlots enrochés parallèles aux rives du parc dans deux secteurs.

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