Les risques de faillites associés à la date prévue pour le remboursement du Compte d’urgence pour les entreprises est vivement décriée!

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Les risques de faillites associés à la date prévue pour le remboursement du Compte d’urgence pour les entreprises est vivement décriée!
M. Stéphane Bergeron (2e à g.), accompagné de M. Pascal Déry, propriétaire de la succursale SpartanFit: Entrainement en circuit et obstacles de Sainte-Julie, de M. François Vincent, vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), et de M. Jean-François Saucier, directeur général de la Chambre de commerce Mont-Saint-Bruno. (Photo : Daniel Bastin)

C’est au Pub Le Charlotte que le député fédéral de Montarville, M. Stéphane Bergeron, accompagné de M. Pascal Déry, propriétaire de la succursale SpartanFit: Entrainement en circuit et obstacles de Sainte-Julie, de M. Jean-François Saucier, directeur général de la Chambre de commerce Mont-Saint-Bruno, de Mme Chantale Brais, directrice générale de L’Envolée, Centre d’action bénévole de Sainte-Julie, et de M. François Vincent, vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), a décrié le manque de souplesse et de compréhension dont fait preuve le gouvernement fédéral à l’égard des organisations qui ont contracté un prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) durant la pandémie.

«Nombre d’entrepreneurs ont bénéficié d’un prêt du CUEC pour pouvoir passer à travers la crise. Plusieurs de nos PME, qui constituent le tissu même de notre économie, n’ont pas nécessairement retrouvé leur rythme de croisière prépandémique. Elles s’attendent donc à un peu de flexibilité de la part d’Ottawa pour leur permettre de composer avec la dette contractée… Le sursis accordé, qui est de seulement trois mois, est trop court pour prévenir la vague de faillites qui se profile à l’horizon!», de déclarer M. Bergeron.

«On oublie trop souvent les “P” dans “PME”, c’est-à-dire ces petites et micro entreprises, souvent familiales, qui sont portées par des individus passionnés, travaillants et courageux, qui doivent accuser de graves sacrifices personnels quotidiens pour soutenir leur projet (de vie). Les conditions draconiennes et inflexibles de remboursement du CUEC ne tiennent aucunement compte de la capacité de payer de ces petites entreprises, ni des secteurs commerciaux gravement touchés — voire détruits — par les mesures pandémiques mal avisées. Si le gouvernement fédéral continue d’être sourd aux regroupements, entreprises et entrepreneurs qui l’alarment depuis plusieurs mois, c’est le rêve de milliers de canadiens qui s’effondra et tous leurs sacrifices qui seront bafoués», de poursuivre M. Déry.

«Il est d’une importance cruciale d’étendre jusqu’en janvier 2025 le délai de remboursement du CUEC. Face à des difficultés accrues, divers secteurs, y compris la restauration et les salles de sport, nécessitent ce soutien pour stabiliser leurs activités et préserver les emplois et l’économie locale», souligne M. Saucier.

«Les organismes communautaires ne sont pas épargnés par ce manque de compréhension du fédéral… Alors que la pandémie a mis à rude épreuve le tissu social, l’inflation galopante ne permet pas de retrouver un niveau d’activité optimal pour desservir la clientèle vulnérable, particulièrement les aînés. Avec une date d’échéance si courte, restreignant d’autant plus l’aide pouvant être apportée par les organismes, Ottawa doit prendre conscient de la réalité du terrain et agir!», d’expliquer Mme Brais.

«Plus de 55 000 entrepreneurs ont signé la pétition demandant le report de la date limite de remboursement des prêts du CUEC permettant de garder la partie subvention, dont près de 100 ici dans la circonscription de Montarville. La FCEI demande simplement au gouvernement de reporter la date limite d’une année», a ajouté M. Vincent.

«L’idée selon laquelle le gouvernement fédéral doit faire preuve d’une plus grande flexibilité quant aux modalités de remboursement des prêts contractés dans le cadre du CUEC fait consensus. Les milieux entrepreneuriaux et communautaires, tant de la circonscription fédérale de Montarville que d’ailleurs, les députés de l’Assemblée nationale du Québec, le premier ministre en tête, les premiers ministres des provinces et territoires du Canada sont unanimes à demander une prolongation d’une année supplémentaire du délai de remboursement du prêt avec subvention. À l’approche du temps des Fêtes, le bon sens exige que le gouvernement Trudeau consente à ce report; la survie de nos PME en dépend!», de conclure Stéphane Bergeron.

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