L’ouverture récente de l’Épicerie solidaire au 500, boul. Jules-Choquet à Sainte-Julie a permis à la Maison de l’Entraide de mesurer tout le chemin parcouru en moins de 10 ans. Mais ses responsables n’ont pas l’occasion de célébrer bien longtemps, car les besoins aussi ont pris de l’ampleur et les défis sont constants!
Lorsqu’elle est arrivée à la direction il y a 8 ans, Nathalie Garand était la seule employée de la Maison de l’Entraide. Aujourd’hui, elle doit superviser 25 personnes et près de 100 bénévoles afin d’aider la communauté julievilloise. Lors de notre rencontre, le 24 octobre dernier, elle a dit avoir constaté que les besoins d’aide ont augmenté récemment sur le territoire et qu’il y a beaucoup de nouvelles familles qui font des demandes en ce sens, en particulier des migrants qui viennent d’arriver dans la région.
Heureusement, ajoute-t-elle, des coups de main inattendus surviennent à l’occasion, grâce notamment à l’initiative de Stéphane Renaud et de Sébastien Jacques d’Industrielle Alliance, qui se sont installés il y a peu sur la rue Murano, près du complexe Vast. Un chèque de 3 500 $ a donc été remis à la Maison de l’Entraide afin de l’appuyer dans sa mission sociale.
Ce qui aidera assurément l’organisme à renflouer ses tablettes et ses coffres, c’est la tenue de la Guignolée traditionnelle qui se tiendra le dimanche 26 novembre prochain dans les rues de Sainte-Julie, alors que le samedi précédent, les gens pourront faire des dons à l’entrée des supermarchés de la ville. Habituellement, cette activité bien spéciale mobilise près de 200 bénévoles, mais l’an dernier, au retour de la pause de la pandémie, seulement 80 personnes ont y pris part, ce qui a provoqué un manque à gagner pour la Maison de l’Entraide, alors Nathalie Garand se croise les doigts pour cette année!…
Quant à la toute récente Épicerie solidaire, les gens commencent lentement à l’adopter puisqu’elle s’adresse à tous. Certains ont eu la bonne idée de débuter leurs emplettes à cet endroit avant de compléter leurs achats dans les autres magasins de la région. S’ ils ont la bonne idée de venir les samedis et dimanches à 10 h, ils pourront acheter des croissants tout juste sortis du four pour…32 sous l’unité (!) pour les réguliers de l’organisme et 34 sous pour ceux qui demeurent à Sainte-Julie (un gros 36 sous pour les résidents de l’extérieur). Ou une baguette de pain frais du jour à 1,29 $ (1,36 $ pour les résidents) ou une chocolatine bien chaude pour 1,02 $ (1,07 $).
Ensuite, ils pourront acheter (selon les disponibilités bien sûr) un pâté de campagne à 1,14 $ (1,19 $ résidents) ou un paquet congelé de 1,4 kg de côtes levées de flanc de porc à 6,73 $ (7,06 $ résidents et 7,39 $ autres). Bref, il y a de belles découvertes à faire à l’Épicerie qui est ouverte les mardis et mercredis de 12 h à 16 h, les jeudis et vendredis de 12 h à 19 h et les samedis et dimanches de 10 h à 16 h.
En terminant, Nathalie Garand invite les gens à venir à la Friperie (500, boul. Jules-Choquet) pour trouver d’autres surprises à bon prix, car ces gestes permettent d’amasser un peu d’argent au profit de la communauté. Puis elle encourage bien sûr les citoyens à participer en grand nombre à la Guignolée traditionnelle et, encore mieux, de donner un coup de main qui fera tant de bien!
(Pour info: 450 649-4569).