Les centres de femmes se mobilisent pour la reconnaissance de leur travail en violences faites aux femmes

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Les centres de femmes se mobilisent pour la reconnaissance de leur travail en violences faites aux femmes
(Photo : Courtoisie)

À l’occasion de la Journée nationale des centres de femmes, L’R des centres de femmes – le plus grand regroupement féministe d’action communautaire autonome au Québec – dévoile une plateforme pour revendiquer la reconnaissance du travail des centres de femmes en violences faites aux femmes. C’est sous la thématique « Ensemble, enrayons les violences » que la Journée est soulignée par ses 77 centres membres à travers la province, dont le Centre de femmes Entre Ailes (CFEA) fait partie.
À partir des réalités locales et régionales, les centres de femmes ont développé des expertises spécifiques en violences faites aux femmes qui prennent en compte la globalité des femmes et la pluralité de leur vécu. « L’intervention et la sensibilisation en violences faites aux femmes font partie intégrante de la mission des centres de femmes, explique Nadia Morissette, coordonnatrice générale de L’R des centres de femmes du Québec. Les centres de femmes travaillent à améliorer l’ensemble des conditions de vie des femmes dont les violences qu’elles vivent. Chacun à sa façon, selon leurs réalités, accompagne les femmes selon leurs besoins. Ils travaillent tous pour enrayer les violences faites aux femmes ».
À chaque année, le CFEA reçoit, écoute et soutient des dizaines de femmes qui ont besoin d’une oreille attentive et non-jugeante pour raconter leur histoire. Elles sont accompagnées à leur rythme, en soutien individuel, dans le continuum des violences qu’elles peuvent vivre.
« Qu’elle vienne à nous suite à de la violence conjugale vécue récemment ou il y a longtemps, pour une difficulté financière, relationnelle, après une rupture, n’importe : c’est une conviction profonde que la femme est la mieux placée pour savoir le chemin qu’elle doit prendre, » nous rappelle Sylvie R. Langlais, directrice générale. Si ce travail est moins visible que celui réalisé par les activités d’éducation ou les actions collectives, il est essentiel pour nous que les femmes qui fréquentent ce service ne soient pas invisibilisées.
Les centres de femmes de L’R demandent d’être consultés et impliqués dans le déploiement d’actions en matière de violences faites aux femmes et qu’un financement adéquat leur soit attribué pour leur permettre de réaliser leur travail à la hauteur des besoins. « Le travail en violences faites aux femmes réalisé par les centres de femmes est essentiel et complémentaire à celui fait par les autres acteurs du milieu. Il est nécessaire de le reconnaître pour arriver à enrayer les violences faites aux femmes. Ensemble, enrayons les violences » conclut Nadia Morissette.

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